L'agence de notation Fitch Ratings a réaffirmé la note de défaut émetteur du groupe bancaire panafricain Ecobank Transnational Incorporated à "B", avec des perspectives stables, a-t-on appris d'une note d'information publiée le 14 septembre. Fitch explique que même si ETI a de bonne capacité à générer des revenus, ses 36 filiales africaines opèrent dans des environnements économiques présentant des risques de volatilité.
Le groupe bancaire panafricain opère dans des pays qui ne sont pas bien (B et B-) ou pas du tout noté par des agences. Une situation qui constitue un facteur de vulnérabilité pour la qualité de ses actifs. Par ailleurs, Fitch Ratings estime que la forte exposition au marché bancaire nigérian (40% des actifs du groupe) pourrait constituer un problème au regard de la note même de ce pays (BB avec perspectives négatives).
Les banques opérant au sein de la première économie d'Afrique (par le PIB) rencontrent en effet certaines difficultés en rapport avec la baisse des prix des hydrocarbures, qui ont affecté le Naira (monnaie locale) et, pour les banques, la capacité d'accroitre facilement les portefeuilles de prêts. De plus le régulateur du secteur, au Nigéria, exige que la liquidité de ces banques soit renforcée
Le groupe qui a son siège à Lome au Togo, peut encore compter sur une base d'actionnaires bien positionnés, notamment Nedbank, la filiale de l'assureur Old Mutual, et Qatar National Bank qui bénéficie d'une note de AA- avec perspectives stables. ETI devrait aussi tirer un grand avantage de ses autres filiales africaines (hors Nigeria), où la rentabilité continue d'être au rendez-vous, même si le repli de la plupart des monnaies de ces pays face au dollar américain, constitue un autre challenge
Sur le Nigerian Stock Exchange, ETI affiche une performance au-dessus de 18 nairas depuis la forte chute (à 17 nairas) du 29 août 2015. Il a terminé la séance du 14 septembre sur une progression marqué de 4,6%. Toutefois sa valeur reste en deçà de son plus haut durant ces 52 dernières semaines soit 23 nairas.... suite de l'article sur Autre presse