Huit propriétaires de maisons aux abords du boulevard de la paix ont reçu des fonds de dédommagement de la part du gouvernement, avons-nous appris d’une source proche du dossier. Ce qui constituerait une sorte de ravalement de salive, face aux cris de détresse et à la détermination des riverains à empêcher une forfaiture monstre qui faisaient d’eux des sans abris, des citoyens togolais sacrifiés sur l’hôtel du soi-disant sommet de l’Union Africaine sur la Sécurité Maritime.
Si cette action du gouvernement est saluée par certains acteurs qui ne dérobent pas aux louanges des déboires du pouvoir RPT/UNIR, elle soulève plutôt des interrogations au sein de la masse, du moins la majorité laissée pour compte. La première est de savoir pourquoi sur 48 habitations, seules 8 ont été dédommagées, aussi faudra-t-il constater la véracité de cette douteuse et simulacre dédommagement. La seconde est de savoir d’où sont sortis ces fonds qui auraient permis au gouvernement d’opérer ce soi-disant dédommagement… Que deviennent alors les 40 autres riverains sommés d’évacuer au nom d’un projet pathétique d’élargissement du boulevard ? Autant d’interrogation qui remettent en cause la crédibilité de cette information qui relance le débat du clientélisme et du « mèdèfrèrisme » qui caractérisent la gestion des affaires par le gouvernement RPT/UNIR.
Bizarrement, cette action qui laisse perplexe quant à sa légitimité, constitue une dès plus admirable qui sort les griots du pouvoir, qui hier avaient vociféré pour condamner parce que leur intérêt était en jeu, de louer le pouvoir pour avoir taillé sur mesure, le sort des proches du cercle vicieux de la minorité. Ils vont jusqu’à attribuer cette idiote action à Faure Gnassingbé qui ne s’est jamais soucié de l’épanouissement du peuple togolais.
Paradoxale que des gens se trompent de combat en s’adonnant à des encensements des plus minables juste pour plaire à un prince dont le pouvoir est en déroute depuis sa frauduleuse réélection, à l’issue du scrutin présidentiel du 25 avril 2015.... suite de l'article sur Autre presse