Kpatcha Gnassingbé
Présenté comme le cerveau de l’opération, l’ancien tout puissant ministre de la Défense – dont le poste est rattaché à la présidence de la République depuis son éviction en 2007 -, a été condamné à 20 ans d’emprisonnement ferme, peine doublée de la déchéance civique. Le procès a récemment été jugé inéquitable par la Cour de justice de la Cedeao, qui estime que le droit des requérants a été « violé en raison de l’utilisation au cours du procès diligenté des preuves obtenues sous les actes de torture ».
Kpatcha Gnassingbé purge toujours sa peine à la prison civile de Lomé. Il a été hospitalisé pendant quelques jours début août en raison d’une dégradation de son état de santé. Le détenu aurait été victime d’une embolie pulmonaire et souffrirait également des complications d’un diabète diagnostiqué avant son arrestation, ainsi que de tension artérielle.