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La concurrence chinoise n’inquiète pas Vinci
Publié le jeudi 17 septembre 2015  |  Republicoftogo




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Implanté au Togo depuis 60, l’entreprise française de travaux publics Sogea-Satom (Groupe Vinci), a à son actif la construction de nombreuses routes. Parmi les plus récentes, le petit contournement de Lomé, la réhabilitation de la nationale RN 15 et de la bretelle de Kougnohou. La société emploie 1.000 personnes.

Brice Chevallier, son directeur général, n’est pas trop inquiet de la concurrence chinoise. Nous avons pour nous l’ancienneté et l’expertise, confie-t-il dans l’entretien qui suit.

Republicoftogo.com : Comment votre Groupe affronte-t-il la concurrence venue d’Asie ?

Brice Chevallier : On ne peut pas gagner les appels d’offres à tous les coups, mais on ne peut pas les perdre à chaque fois. Le groupe garde toujours sa place sur le marché. Vinci des valeurs, des exigences en terme de qualité et des crières sociaux. Nous avons une vision des choses que d’autres n’ont pas …

On ne cherche pas systématiquement à être les moins chers, on travaille sur la qualité des ouvrages livrés.

Depuis 5 ans, le groupe tourne autour d’un chiffre d’affaires de 25 milliards de Fcfa. Les Chinois sont présents, mais nous parvenons à conserver nos parts de marché.

Republicoftogo.com : Vinci est-il prêt à examiner des projets de PPP ?

Brice Chevallier : C’est une très bonne démarche. C’est un modèle sur lequel nous sommes prêts à apporter des solutions. Vinci a déjà fait ses preuves en Europe et aux Etats-Unis. C’est un montage judicieux, en particulier au Togo, afin d’apporter un financement initial qui manque parfois.

C’est vrai qu’il faut être capable d’assurer la rentabilité à long terme sur 20 ou 25 ans. L’enjeu ce n’est pas l’intérêt économique immédiat, mais d’assurer une vision à long terme. Le Groupe est prêt à accompagner le Togo dans ce sens d’autant que le pays se développe et qu’il existe une volonté affichée de l’exécutif de poursuivre son programme de modernisation des infrastructures.

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