Samedi dernier, Gabriel Sassouvi Dosseh-Anyron, président national du parti « Le Nid » et ancien membre de l’Union des Forces de Changement (UFC) a fait un rêve. Celui d’une large union des partis des anciens dissidents de l’UFC notamment Le Nid, l’ANC, le FPD et l’UFC actuelle qui « ont retrouvé le chemin de la raison et l’enthousiasme de se réunir pour réaliser » l’unité togolaise, un rêve de tout le peuple togolais.
En effet, l’actuelle UFC de Gilchrist Olympio, le FPD de Djimon Orè, l’ANC de Jean Pierre Fabre et le parti « Le Nid » de Gabriel Sassouvi Dosseh-Anyron (tous ces trois derniers partis issus de l’UFC) « retrouvés le chemin de la raison et l’enthousiasme de se réunir pour réaliser enfin le rêve légitime du peuple togolais ». Tel est le rêve que caressait samedi dernier lors de la convention du Conseil Général des Femmes de son parti, Gabriel Sassouvi Dosseh-Anyron, le numéro 1 du parti « Le Nid».
Un rêve que l’homme, ancien ministre de la Culture, à la suite de sa dissidence, compte voir se traduire dans les faits et pour lequel il compte s’investir personnellement, car d’après lui, le peuple togolais en a besoin pour espérer des lendemains meilleurs.
« Je m’engage personnellement à œuvrer pour la renaissance de notre famille politique issue des nationalistes « Ablodé » », a d’abord pris Gabriel Sassouvi Dosseh-Anyron comme engagement avant de regretter que « la dislocation de notre famille politique a provoqué la désespérance de notre population ». Le président national du parti à l’emblème d’un nid d’oiseau a tenu à rappeler à ses frères d’hier que « ce qui nous unit est largement plus important que ce qui nous divise ». C’est ainsi qu’il a invité les uns et les autres à un « dépassement de soi », comme c’est le cas en Côte d’Ivoire entre les présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, qui par le passé se sont durement combattus avant de se retrouver pour sauver leur pays.
Gabriel Sassouvi Dosseh-Anyron a également saisi l’occasion de cette rencontre pour faire son mea culpa au peuple togolais, « seul souverain ». « Nous avons tous failli », a-t-il dit, tout en lançant un appel solennel à la société civile et aux confessions religieuses à les aider à refaire cette unité afin de renouer avec le peuple.
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