Les étudiants de l’INJS s’impatientent et rencontrent le ministre Lorenzo pour leurs éternelles doléances

Education

Publié le jeudi 17 septembre 2015 | aLome.com

© aLome.com par Parfait
Les étudiants de l`INJS ont exprimé leur mécontentement à Lomé ce lundi, face aux conditions délétères dans lesquelles ils étudient, et surtout après le décès de deux de leurs collègues dans le dénuement.
Lomé, le 15 juin 1015. Manifestation spontanée et pacifique d`étudiants de l`INJS stoppée par des forces de l`ordre aux environs de Tokoin Wuiti.

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Edition de 20h du JT du lundi 13 avril 2015

- 14/4/2015

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Education Nationale 2015

Les années s’emboîtent les unes dans les autres et les maux des étudiants de (Institut national de la jeunesse et sports) semblent figés. Une donne contre laquelle s’insurgent les pensionnaires de cette école étatique.

Les étudiants de l’INJS, aussi bien les diplômés que ceux qui sont encore sur les bancs, réclament depuis ces cinq dernières années leur intégration dans la Fonction publique. Cette intégration nécessite la prise d’un texte administratif, réplique depuis l’autorité.

Ce 16 septembre 2015, une délégation des ex et actuels diplômés de l’INJS a rencontré le ministre Lorenzo (en charge des Sports et de la Communication) qui leur a promis trouver une solution définitive à leur doléance. Il y a près de trois mois, le décès d’un formé à l’INJS dû à la précarité dans laquelle il vivait, avait suscité la colère de ses collègues qui avaient spontanément organisé une marche vers le quartier administratif. Ils en ont été empêchés par des forces de sécurité.

Depuis 2010, près de 250 jeunes togolais formés par l’INJS chôment, alors que les besoins en recrutement de professeurs d’éducation sportive sont immenses. Cet Institut fait partie du lot des 3 principales écoles qui forment des enseignants au profit du monde éducatif togolais. Depuis 2010, plusieurs délégations de l’INJS ont introduit des requêtes auprès de 4 différents ministres (Tchao, Bakalawa, Amouzou-Djake et Lorenzo). Les promesses ministérielles qui ont suivi ces requêtes n’ont jamais été matérialisées.

Les besoins en enrôlement de professeurs d’éducation physique dans les écoles togolaises, d’une manière générale, s’élèvent à plus de 1.500 à l’heure actuelle.

Edem Gadegbeku

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