Suite au coup d’Etat ayant conduit le RSP à prendre le pouvoir, le Parti des Togolais d’Alberto Olympio se dit inquiet et consterné. Il condamne l’acte des militaires du RSP.
" C'est avec inquiétude et consternation que le Parti des Togolais suit depuis hier les événements ayant conduit au coup de force inopportun dont a été victime une fois de trop, le peuple du Burkina Faso". C’est la réaction du Parti des Togolais à Lomé. Dans un communiqué, cette formation politique "condamne avec la dernière rigueur ce coup de force. Il apporte d’ailleurs son soutien au peuple de Burkina Faso.
Selon le Parti des Togolais, "cette brutale intervention visant de toute évidence à forcer le cours de l’histoire doit être unanimement condamnée par tous les défenseurs de la démocratie et de l'Etat de droit".
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Voici l'intégralité du communiqué du PARTI DES TOGOLAIS
C'est avec inquiétude et consternation que le Parti des Togolais suit depuis hier les événements ayant conduit au coup de force inopportun dont a été victime une fois de trop, le peuple du Burkina Faso. Alors que des élections visant à doter le pays d'institutions républicaines et démocratiques sont prévues le mois prochain, cette brutale intervention visant de toute évidence à forcer le cours de l’histoire doit être unanimement condamnée par tous les défenseurs de la démocratie et de l'Etat de droit.
Le parti des Togolais condamne fermement ce coup de force, appelle à la libération immédiate du président de la transition et de toutes les autres personnalités. Le Parti des Togolais témoigne tout son soutien au peuple Burkinabè dans cette période critique et s'incline devant la mémoire des morts tombés sous les balles de la répression.
Le Parti des Togolais note avec attention les condamnations émanant de l'Union Africaine, de la CEDEAO, de l'ONU, de l’Union Européenne, ainsi que de la France et des Etats-Unis, et appelle ces institutions et ces pays à peser de tout leur poids aux côtés du peuple burkinabè, afin d'obtenir un retour à la normale dans un bref délai et le respect du calendrier électoral prévu par la transition.