Secteur méconnu de la finance mondiale il y a encore quelque temps, la finance islamique connaît une forte progression depuis plusieurs années et représente près de 1800 milliards de dollars d'actifs bancaires et financiers.
Le terme finance islamique recouvre l’ensemble des transactions et produits financiers conformes aux principes de la Charia, qui supposent l’interdiction de l’intérêt, de l’incertitude, de la spéculation, l’interdiction d’investir dans des secteurs considérés comme illicites (alcool, tabac, paris sur les jeux, etc.), ainsi que le respect du principe de partage des pertes et des profits.
En Afrique, ces principes se développement auprès de populations musulmanes de plus en plus observantes. Si les togolais de confession musulmane sont minoritaires au Togo, une petite frange s’oriente vers un stricte respect de la Charia. Conséquence, ils tournent le dos aux banques classiques pour se tourner vers des établissements spécialisés.
Le phénomène est tel que le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF), l’organe de régulation du marché financier régional de l’UMOA, et la Société islamique pour le développement du secteur privé (ICD-Groupe de la Banque islamique de développement) viennent de conclure un partenariat pour promouvoir la finance islamique, dans les pays membres de l’Union monétaire ouest-africaine).... suite de l'article sur Autre presse