Rentrée scolaire 2015-2016 /Perturbations: Le gouvernement tente d’ôter l’épée de Damoclès

Education

Publié le lundi 21 septembre 2015 | Telegramme 228

© aLome.com par Parfait
Komi Paalamwé Tchakpélé, Ministre des Enseignements primaire, secondaire et de la Formation professionnelle dans le Gouvernement Klassou I
Lomé, le 29 juin 2015. Parlement du Togo. Le Gouvernement Klassou I en scelle.

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Edition de 20h du JT du lundi 13 avril 2015

- 14/4/2015

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Education Nationale 2015

Deux jours durant les 18 et 19 septembre derniers, les acteurs de l’éducation nationale, à l’appel de leur ministère de tutelle étaient en conclave à Kpalimé. Objectif d’une telle rencontre entre les acteurs du système éducatif venus de toutes les régions économiques du Togo préparer une rentrée scolaire 2015/2016 apaisée pour les élèves togolais qui doivent reprendre le chemin des classes le 28 septembre prochain.

Conjointement organisé par le ministère des enseignements primaire, secondaire et de la formation professionnelle et le ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, cette rencontre à en croire le comité d’organisation, avait donc pour principal but d’aplanir les points de divergences et planifier la mise en œuvre des acquis de l’année 2014-2015 pour parvenir à rompre avec les perturbations liées aux grèves répétées des syndicats.

Pour y parvenir, les participants à ce conclave ont échangé les expériences, fait le bilan de l’année écoulée (les avancées et les régressions), tiré des leçons des évènements qui ont marqué l’année scolaire écoulée, proposé des solutions et enfin formulé des recommandations aux différents partenaires (fédérations syndicales, écoles laïques et confessionnelles, associations des parents d’élèves, coordonnateurs de projets et autres partenaires) du système éducatif togolais pour les années à venir.

Ouvrant les travaux de ce conclave, le ministre des enseignements primaire, secondaire, Professeur Komi Paalamwè Tchakpélé, qui avait à ses côtés son collègue ministre délégué auprès du ministre des enseignements primaire, secondaire chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Georges Aïdam, les directeurs de cabinet, les secrétaires généraux, des directeurs centraux et régionaux de l’éducation, les inspecteurs, a confirmé qu’ils sont à Kpalimé avec les « collaborateurs (les enseignants, les syndicats, les parents d’élèves, les responsables des établissements scolaires) pour s’accorder sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour une année académique apaisée ».

Ceci, avant de reconnaitre que « la vie scolaire 2014-2015 a été difficile pour les enseignants, les parents d’élèves et pour les élèves eux-mêmes » et d’avouer qu’ «à un moment donné, on aurait pu penser que cette année se solde par un échec. Mais grâce au sens de responsabilité des enseignants, qui à un moment donné ont eu à faire des cours de rattrapage, des heures supplémentaires, grâce aux parents d’élèves qui ont fait preuve de compréhension et aux élèves qui ont dû se concentrer sur ce pourquoi ils sont à l’école, nous avons pu assister à une fin d’année apaisée ».

Quant à son collègue, Georges Aïdam, il s’est réjoui de ce qu’ils se retrouvent « pour faire un bilan sur tout ce qui s’est passé l’année scolaire dernière et échanger sur ce qui va se faire pour l’année qui va s’ouvrir dans quelques jours, de façon à ce que nous puissions avoir une rentrée scolaire normale, apaisée et fructueuse pour nous tous ».
Une satisfaction partagée à moitié par le Secrétaire général de l’USET, porte-parole des fédérations des syndicats des enseignants du Togo, Sodja Komlan, qui, très réservé a dit espérer que « les conclusions qui sortiront seront bonnes pour que les enseignants soient à l’aise ». Il a rappelé que les syndicats avaient « déposé une feuille de route sur la table du gouvernement, nous avons échangé avant-hier (mercredi 16 septembre 2015, ndlr). Ce que les enseignants veulent, c’est que les conditions d’une bonne rentrée soient réunies ».

Aussi en rappel des doléances du corps enseignant, M. Sodja a-t-il évoqué « le problème des confessionnelles, l’amélioration de la prime incitative, les primes de rentrée et de bibliothèque, le problème du statut particulier des enseignants, les problèmes des enseignants volontaires ». Et pour finir, il a dit espérer « que les ministres vont dire quelque chose de bon, de concret pour que les enseignants entament la rentrée dans de bonnes conditions ».

G.K / F.S ... suite de l'article sur Autre presse

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