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Tandjouare/Effets néfastes de la migration irrégulière : Les acteurs de développement et les populations sensibilisées
Publié le mardi 22 septembre 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
AMELETE Bawoumondom
President du comité de pilotage du programme de la diaspora, ancien Ambassadeur du Togo au Canada


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Sensibiliser les populations des différentes régions du Togo sur la migration non sécurisée, sur les dangers et conséquences, sur les documents de voyage ainsi que les dispositions légales mises en place en vue de favoriser la migration régulière et sécurisée. Telle est la mission effectuée par une commission de l’Organisation Internationale pour les Immigrations (OIM) accompagnée par des fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine et du ministère de la Sécurité et de la Protection civile. L’accent est mis sur les régions des Savanes et Centrale afin d’amener les populations à comprendre la nécessité sur la documentation pour une immigration régulière.


La délégation, poursuivant sa campagne, a rencontré les populations de la préfecture de Tandjouare le 16 septembre 2015. Regroupées en cellules, les populations de la préfecture ont été entretenues en différents lieux. Face à ces cellules, cette commission a attiré l’attention sur l’importance de l’acte de naissance pour tout enfant.


Pour le directeur des Togolais de l’extérieur, Bawoumodom Amélété, « cette pièce est le soubassement de toute immigration régulière ». Il faut donc l’avoir avant de commencer le processus pour l’obtention des autres pièces telles que la carte d’identité nationale, le passeport et autres. Le manque de ces pièces conduit à des déplacements irréguliers et non sécurisés, l’on vit et travaille dans des conditions d’insécurité finissant souvent par des maladies ou même par la mort.

La délégation a insisté sur la prise de conscience sur ce fléau pour protéger les populations car les voyages non sécurisés de nos parents sont aussi source de certaines maladies importées puisque les informations sur le pays de destination sont insuffisantes.

L’occasion a été saisie pour rappeler aux populations les efforts du gouvernement en vue de rapprocher les services d’établissement de ces différentes pièces dans les différentes régions du pays.

Mme Brigitte Laré, de la cellule de Nandoga s’est réjoui de la présente rencontre qui permettra aux uns et aux autres de prendre conscience sur les dangers de ces migrations irrégulières fortement recensées dans leur zone. Les détails sur les processus d’établissement des pièces d’identité et la communication sur le cadre institutionnel de gestion des migrations et des mécanismes mis en place ont, dans un échange fructueux, mis fin à chacune de ces rencontres.


V.G. Savanes (Télégramme228)
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