«Les traitements sont là par conséquent, le sida ne doit plus être une fatalité» (PM Klassou)

Politique

Publié le mercredi 23 septembre 2015 | Horizon news

© aLome.com par Parfait
Le PM Ahoomey-Zunu a passé la main à Selom Klassou en fin de matinée ce 10 juin. Le sortant s`est dit disposé à servir à nouveau le plus tôt possible l`Administration de son pays.
Lomé, le 10 juin 2015. Primature. Passation de service entre les sieurs Ahoomey-Zunu et Selom Klassou, en attendant la formation du nouveau Gouvernement

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Edition de 20H du JT du Jeudi 21 Mai 2015

- 23/5/2015

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Activités du Prémier Ministre 2015

Depuis 2001, le Togo s’évertue à lutter contre le VIH/SIDA jusqu’à ce jour avec l’appui budgétaire national, et la subvention financière du Fonds mondial, ce qui a permis de baisser sensiblement le taux national de prévalence du VIH/Sida qui est actuellement de 2,5 % contre 5,8 % en 1999.
« Oui, les traitements sont là par conséquent, le sida ne doit plus être une fatalité », a déclaré le Premier ministre, Komi Selom Klassou au cours de la signature des accords de subvention entre le Togo et le Fonds mondial pour la lutte contre le VIH/Sida et la Tuberculose pour un montant de 36,8 millions d’Euros soit une somme de plus de vingt-quatre milliards (24. 000 000 000) de FCFA ce mardi à Lomé.

« Cet appui va permettre à notre pays d’intensifier le combat contre le VIH et la Tuberculose. C’est pourquoi, les efforts doivent être soutenus en matière de la mobilisation des moyens au plan national et international afin de pouvoir offrir aux patients, dans le cadre de l’accès universel et gratuit, les soins et services de qualité », a poursuivi Klassou Selom.

Etaient présents Cathy Fall, gestionnaire du Fonds mondial pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Philippe Meunier, ambassadeur français en charge de la lutte contre le VIH/Sida et les IST.

Selon le rapport mondial annuel de l’ONUSIDA sur l’épidémie du VIH et du SIDA publié en novembre 2012, le nombre de nouvelles infections a baissé de 50% dans plus de 25 pays dont 13 en Afrique subsaharienne parmi lesquels figure le Togo.

LIRE L’INTEGRALITE DU DISCOURS DU PREMIER MINISTRE KLASSOU SELOM

Je voudrais, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président du Conseil National de Lutte contre le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles (CNLS-IST), au nom du Gouvernement togolais et en mon nom propre, souhaiter à chacun de vous une cordiale bienvenue à cette cérémonie de signature de la subvention du Fonds mondial pour la lutte contre le VIH/Sida et la tuberculose.

Je salue particulièrement la présence parmi nous de Mme Cathy FALL, Gestionnaire du Fonds mondial pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, et de Son Excellence Monsieur Philippe MEUNIER, Ambassadeur français en charge de la lutte contre le VIH/Sida et les IST. Je leur exprime la profonde gratitude du Gouvernement pour leur engagement et pour avoir accepté de faire le déplacement de Lomé afin de prendre part à cette importante cérémonie.

Comme vous le savez, le Togo, à l’instar de tous les pays en développement, reste encore affecté par les maladies transmissibles, notamment la triade VIH/Sida, tuberculose et paludisme.

Dans ce contexte, le Gouvernement togolais, tenant compte de la vision et des orientations du Chef de l’Etat, a engagé une riposte vigoureuse au plan national contre ces fléaux qui, si rien n’est fait, risquent d’annihiler les efforts de développement du pays.
Pour mener à bien cette lutte, le Togo très déterminé a mis en place trois programmes quinquennaux successifs :

• Le 1er plan (2001-2005) : avait eu pour objectif essentiel de toucher, par la sensibilisation accrue, la cible vulnérable que constituent les routiers et les jeunes en milieu scolaire et extra-scolaire ;

• Le 2ème plan (2006-2010) : a quant à lui mis l’accent sur le traitement des personnes vivant avec le VIH/Sida mais aussi sur la prévention de la transmission du virus de la mère vers l’enfant. Tout ceci a eu comme point d’orgue la gratuité du traitement décidé en 2008 par le Gouvernement afin de faciliter l’accessibilité des médicaments à toutes les PVV/Sida ; et

• Le 3ème plan (2011-2015) : tout en maintenant la ligne directrice du second plan quinquennal, a privilégié les couches les plus exposées que sont les femmes et les jeunes filles. En effet, la réalité sur le terrain a montré que la proportion de femmes infectées est deux fois plus élevée que chez les hommes pire elle est quatre fois plus élevée chez les jeunes filles âgées de 15 à 19 ans que chez les garçons de la même tranche d’âge. Ce 3ème plan quinquennal a aussi une autre particularité qui est celle de prendre en compte les professionnels de sexes (prostituées) ainsi que les hommes ayant le rapport sexuel avec d’autres hommes (HSH) chez qui le taux de prévalence reste encore relativement élevé tout simplement à cause de la clandestinité dans laquelle ils (prostituées et HSH) fonctionnent.

Tous ces plans quinquennaux mis en œuvre depuis 2001 jusqu’à ce jour et qui, outre l’appui budgétaire national, ont constamment bénéficié de la subvention financière du Fonds mondial, ont permis de baisser sensiblement le taux national de prévalence du VIH/Sida qui est actuellement de 2,5 % contre 5,8 % en 1999. Oui, les traitements sont là par conséquent, le sida ne doit plus être une fatalité.

C’est le lieu pour moi d’exprimer à tous les responsables du Fonds mondial la profonde gratitude du Président de la République, du Gouvernement, du peuple togolais mais aussi et surtout des bénéficiaires directs desdites subventions.

J’adresse également mes sincères félicitations au CCM-Togo, organisme de coordination nationale des projets financés par le Fonds mondial dont les efforts ont permis de mobiliser des ressources permettant d’engager une lutte sans merci contre les trois maladies. ... suite de l'article sur Autre presse

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