Depuis quelque temps, c’est la guerre ouverte entre certains partis de l'opposition. Chacun tire la couverture de son côté et accuse l'autre sur les médias. Ces leaders de l'opposition semblent laisser la lutte de côté et se "mangent" entre eux.
La guéguerre entre les partis politiques de l’opposition suite à l’élection du 25 avril dernier est loin de finir. Après les duels Abass Kaboua et Jean Pierre Fabre, Jean Kissi et Eric Dupuy, James Amaglo et Jean Eklou, c’est le tour d’Isabelle Améganvi de déclarer la guerre au CAR.
Visiblement, l’opposition togolaise n’a pas tiré leçon de l'erreur du passé, ce qui a conduit à l'échec de la lutte jusqu'alors. Elle continue de se verser dans la délation.
Ces attitudes font dire à nombreux Togolais que l’opposition dans son ensemble ne se soucie pas du peuple, mais plutôt de son intérêt. Certains vont jusqu'à se demander s’il y a vraiment un opposant au Togo.
Après chaque élection, c'est d'abord des disputes entre des leaders de l'opposition et le pouvoir, ensuite entre les partis d'opposition eux-mêmes. Aujourd'hui, le peuple semble dégoûter par ce triste spectacle qu'on tente de lui imposer.
L’alternance est le seul sujet qui intéresse réellement le peuple. Certes, l'opposition la prêche, mais reste éloignée des objectifs qui peuvent conduire à cette alternance. Les faits sont là et n'échappent personne.
Le président du parti Santé du peuple, docteur William Kuessan, l’a reconnu lors du 6eme congrès statutaire de la Cdpa. Il aussi ajouté que si l’opposition a connu lamentablement un échec lors de la dernière présidentielle, c’est uniquement de sa propre faute. Le mur de l’union de l’opposition est lézardé et cela a été un avantage pour le parti au pouvoir.
Vivement que l’opposition Togolaise se concentre sur le vrai problème et prenne conscience de l’impact négatif qu’ont les guéguerres sur l'avènement de l'alternance et de la démocratie au Togo.
Il apparaît au lendemain de l'élection présidentielle du 25 avril dernier que l'alternance semble le dernier des soucis des leaders de l'opposition. D'aucuns disent d'ailleurs qu'elle a quitté l'agenda des partis de l'opposition qui se plaisent plutôt dans des querelles puériles.
Pendant ce temps, les Togolais continuent d'attendre le "sauveur", l'homme providentiel par qui l'alternance viendrait.... suite de l'article sur Autre presse