Le chef de l’État, Faure Gnassingbé a brillé par son absence mercredi 23 septembre dernier lors de la cérémonie de restauration des institutions de la transition au Burkina-Faso.
Il était annoncé parmi les six chefs d’Etat devant représenter la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à la cérémonie de réinstallation de Michel Kafando. Les supputations vont bon train concernant les raisons qui sous-tendent son absence.
Selon certaines discréditions (et d'ailleurs c'est ce qui circule dans les arcanes du pouvoir), le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a décommandé la cérémonie pour se rendre à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Une raison battue en brèche par des journalistes Burkinabès qui ont indiqué que l’avion de Faure Gnassingbé aurait été simplement interdit d’atterrissage à l’aéroport de Ouagadougou.
« Faure Gnassingbé n’était pas le bienvenu au Burkina-Faso pour cette cérémonie », apprenons-nous chez nos confrères burkinabés.
Tout comme Maky Sall accusé de collusion avec les putschistes pour avoir proposé une loi d’Amnistie en faveur des putschistes, selon les mêmes sources.
Ils ont ajouté que c’est la deuxième fois qu’un avion Togolais a été interdit d’atterrir sur le sol Burkinabè.
Une chose marquante a été les pancartes brandies par les Burkinabés tout au long du parcours de l’aéroport au lieu de la cérémonie. Des pancartes sur lesquelles l’on pouvait lire des mots hostiles à des leaders de la sous-région et de la CEDEAO. Preuve manifeste qu’ils en veulent incommensurablement à ces derniers. ... suite de l'article sur Autre presse
