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Les habitants d’Aglami, Amadahomé et Aménopé décidés à empêcher leur expropriation
Publié le vendredi 25 septembre 2015  |  icilome




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La Délégation spéciale de la préfecture du Golfe a repris la campagne d’expropriation des occupants des terrains dits "réserves administratives" depuis la semaine dernière. Ce vendredi, ce sera le tour de la zone d’Aglami, Amadahomé et Aménopé. Les occupants de ces lieux, très remontés, attendent de pieds fermes les agents de la préfecture.

L’ambiance risque d’être électrique aujourd’hui entre les occupants de la zone et la délégation spéciale de la préfecture du Golfe. Il est prévu en ce jour la démolition de leurs habitations.

Selon eux, l’acte que s’apprête à poser la délégation spéciale de la préfecture du Golfe est inopportun. Ils estiment que leurs terres ne font pas partie des réserves administratives de l’État, surtout que les agents ne leur ont jamais présenté d'arrêté ministériel qui justifie l'acte.

Mécontents, Ils se disent prêts à empêcher la démolition prévue ce vendredi.

« Kossi Aboka a prévu cette œuvre malsaine avec nous depuis 2010. Certains ministres ont dû intervenir pour le dissuader, mais il s’entête toujours à continuer dans sa basse besogne. Le site n’est pas une réserve parce qu’il n’y a ni décret, ni arrêté ministériel. On veut nous faire croire que la bande s’étend du CEG jusqu’au-delà de Madiba. Alors que certains ont leur titre foncier avec les trois tampons. Nous ne comprenons pas pourquoi ils veulent nous déloger », a laissé entendre sur une radio de la place, un propriétaire de maison dans la localité.

Pour un habitant d’Aménopé, la délégation agit dans l’illégalité car, à l’en croire, ces terrains appartiennent à leurs grands-parents.

« Ils veulent nous exproprier de nos terres. Ils ne nous ont rien donné pour cela en guise de dédommagement. Sans aucune notification, ils veulent agir. Ils ont cassé certaines constructions en l’occurrence celle de mon oncle Assou. Ils n’ont même pas prévenu nos familles, je nomme Avoulété, Aglami. Je répète que les terres nous appartiennent donc il faut qu’Aboka nous laisse tranquille », a-t-il déclaré.

Tout en menaçant de ne pas se laisser faire, il a vivement exhorté le président de la délégation spéciale de la préfecture du Golfe, Kossi Aboka à surseoir à son programme de casse et de discuter avec la population pour trouver un terrain d’entente.
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