12ème édition de la Semaine de la biodiversité culturelle/L’ONG JVE a encore plaidé pour la préservation de la Nature, axée sur les ODD

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Publié le vendredi 25 septembre 2015 | aLome.com

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Sena Alouka, Directeur exécutif de l’ONG Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE)

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Catastrophes 2015

Une semaine d’école de la nature, de la biodiversité au service du développement durable : voilà en quelques mots l’essentiel des festivités ayant marqué la 12ème édition de la SBC (Semaine de la biodiversité culturelle) qu’a l’habitude d’organiser l’ONG JVE, Jeunes Volontaires pour l’environnement au Togo.

Les festivités de cette édition 2015 de la SBC de l’ONG JVE placée sous le thème «Enfants, jeunes africains et les ODD : de la compréhension à l’action» ont eu lieu du 19 au 24 septembre à Kpélé Tsiko, une localité située à 152 kilomètres de Lomé. L’ouverture officielle de cette rencontre centrée autour de l’environnement s’est tenue mardi dernier dans la localité précitée, en présence de plusieurs dignitaires de la Préfecture de Kloto et du préfet de Kpélé.

La biodiversité désigne la présence de diverses espèces animales et végétales dans un même écosystème. Et pour JVE, la SBC se conçoit comme une semaine au cours de laquelle les jeunes venus des différentes régions du Togo et d’Afrique seront réunis dans le village de Kpélé Tsiko qui abrite une aire protégée.

Au Togo, selon toujours JVE, au total 83 aires sont considérées comme protégées. Mais, il y a de cela deux décennies que ces aires sont partiellement ou totalement occupées. Des occupations anthropiques ont transformé ces réserves naturelles en des vestiges de la nature ! La population togolaise étant essentiellement jeune, fait face à une démographie galopante, aux aléas du climat et aux difficultés économiques. Du coup, elle n’hésite pas à se tourner vers l’exploitation de ces réserves considérées comme «libres, dépourvues de toute protection foncière légale».

Concilier développement et mise en route des ODD

Tour à tour, des représentants des délégations d’autres antennes internationales de JVE venus du Kenya, d’Ethiopie etc., sont montés au podium pour délivrer leurs messages durant le rendez-vous de Kpélé Tsiko. Cette 12ème édition de la semaine de la biodiversité culturelle aura baigné dans une ambiance particulière où JVE a su allier danses folkloriques, sketches et prestations d’artistes de la chanson togolaise à la verdure naturelle du village de Kpélé Tsiko.

Outre les discours officiels, les participants ont eu à suivre des communications et ont reçu d’amples explications sur le nouveau concept des ODD (Objectifs pour le Développement Durable). Il est important de souligner que les OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement) dont l’application a commencé au début des années 2000, arrive à terme en cette année 2015. Malheureusement, ces Objectifs fixés en 2000 n’ont pas totalement pu être atteints.
C’est en cela que les ODD, viennent pour renforcer, compléter et prendre en quelque sorte le relais. Juste après l’Assemblée Générale des Nations Unies 2015, on ne parlera plus des OMD, mais plutôt des ODD.

OMD ou ODD sont des points conçus comme des Objectifs à atteindre dans un délai fixé par les Nations Unies pour lutter essentiellement contre le changement climatique, le réchauffement de la planète, la pollution, la pauvreté, l’accès à l’eau potable, la protection de l’environnement… Que ce soit les OMD ou les ODD, la culture de la protection de l’environnement, source de la biodiversité, y tient toujours une place prépondérante.

Raison pour laquelle Séna ALOUKA, Directeur Exécutif de JVE, a rappelé que «la dernière des choses à perdre, c’est notre culture». Cela va sans dire que la culture, pour une Organisation Non Gouvernementale œuvrant dans le domaine de l’environnement, c’est la biodiversité culturelle. Une conception au nom de laquelle cette Organisation Non Gouvernementale trouve idoine de sensibiliser les populations togolaises, surtout la frange jeune, pour l’amener à enrichir son érudition en matière de la protection de l’environnement, surtout les espèces des forêts et des rivières sources de cette biodiversité, motiver et contribuer pour l’atteinte des Objectifs du Développement Durable.

La population humaine ayant augmenté, a engendré la surexploitation des ressources naturelles et la dégradation de l’environnement ; ce qui a pour corollaires le déclin de la biodiversité à un rythme croissant. Face à la perte de ces ressources biologiques, l’on devra prendre en compte les besoins de l’Homme et de la nature, afin de permettre un environnement sain et favorable à toute forme de vie, exhorte JVE.

CYRILLE AHLIGO

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