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Élevage et problème de divagation des bêtes en milieu urbain : cas de Kpalimé
Publié le samedi 26 septembre 2015  |  Togo Portail




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La divagation des bêtes est un phénomène qui consiste à laisser les bêtes se promener dans les villes ou dans les villages. Quelles sont les causes, les conséquences et les approches de solution de ce phénomène ?

Les bêtes ou les animaux domestiques se répartissent dans plusieurs catégories et la présente analyse porte essentiellement sur des ovins qui sont les moutons et des caprins composés de chèvres. Il n’est pas rare de trouver des moutons et des chèvres se promener dans les villes togolaises. Ce phénomène est aussi récurent à Kpalimé, une ville de la région des Plateaux.

A Kpalimé, l’élevage des ovins et des caprins est pratiqué par différentes communautés venues de divers horizons et qui se trouvent dans la ville. La plupart des éleveurs n’arrivent pas à alimenter convenablement les animaux. Par conséquent, ils préfèrent laisser les animaux aller eux-mêmes à la recherche de la nourriture. De plus, certains éleveurs n’ont pas fait d’enclos pour les bêtes.

Qu’est ce qui peut résulter de la promenade anarchique des animaux ?

La divagation des bêtes est source de plusieurs problèmes.

Ces animaux laissés pour leur compte et qui sont obligés de chercher à se nourrir, causent d’énormes problèmes notamment sur le plan socio-économique et sécuritaire.

Lorsque les animaux passent dans les rues alors que des marchandises sont installées dans les emprises, une petite inattention des bonnes femmes suffit pour que les produits soient renversés et détruits par ces bêtes.


Les jardins et les champs qui ne sont pas loin des habitations et qui ne sont pas protégés sont faciles d’accès pour les animaux domestiques qui se divaguent. Ces derniers ravagent complètement les cultures. Cet état de chose douche sévèrement l’espoir des cultivateurs et des jardiniers.



Le comble des problèmes liés à la divagation des animaux se trouve sur le plan sécuritaire dans la mesure où les bêtes causent beaucoup de désordre et d’accidents de circulation. Les usagers de la route, en l’occurrence les chauffeurs et les conducteurs de taxi-motos sont vraiment embarrassés par ce phénomène. En pleine circulation, ces usagers sont surpris par des animaux qui traversent subitement la route. Ils sont souvent obligés de cogner les bêtes avec leurs engins, étant dans l’impossibilité de les éviter faute de distance de sécurité. La photo que nous avons prise sur la rue du commerce à Kpalimé est révélatrice.



Pour éradiquer le phénomène de la divagation des bêtes avec son cortège de conséquences, il est nécessaire de prendre des mesures idoines.

Comme on a coutume de le dire, la liberté de soi s’arrête où commence celle de l’autre.

Ainsi, les éleveurs devraient faire des enclos pour leurs animaux et les nourrir suffisamment. Ceci permettrait d’éviter la destruction des cultures champêtres et de réduire les accidents de la circulation. Il serait aussi un atout pour les jardiniers et les cultivateurs de protéger les cultures.



Etant donné que l’information joue un grand rôle, il est important que les autorités sensibilisent la population pour que chacun fasse de son mieux pour palier le problème.

Que le sens du civisme et de la citoyenneté puisse guider chacun à jouer sa partition dans le développement de nos milieux.



Michel Bada




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