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Incapable de gérer la terre, Faure Gnassingbé transporte son pouvoir sur la mer
Publié le dimanche 27 septembre 2015  |  Togo Online


© aLome.com par Parfait
La ville de Lomé vue de l`immeuble du CASEF
Lomé, le 22 juin 2015. Vue générale de la capitale togolaise, depuis l`un des principaux immeubles dominant le centre-ville de cette cité: le CASEF


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L’incertain sommet dit de l’Union Africaine sur la sureté et la sécurité maritime illustre parfaitement la faiblesse et l’aveu d’impuissance de Faure Gnassingbé et ses sbires à gérer les affaires terrestres au Togo. Parce que là, la société fait parler d’elle. Chômage, grève des travailleurs, grogne du peuple, cherté de la vie, insécurité, corruption, blanchiment d’argent, tuerie et assassinat tout azimut… se rebellent contre Faure. Et pour s’échapper, il fait appel à la mer où il a formé un gouvernement. Espérons que ce ne soit l’autre monstre qui le dévore lentement.

Pour avoir pris gout de ce règne éphémère sur la mer, Faure Gnassingbé se précipite de nourrir une gourmandise qui l’amène à nourrir l’ambition de rêver. Ce qui explique cette mésaventure qui a consisté à initier ce sommet qui heureusement a été déjoué par des mains avisées.

Le peuple togolais n’en a pas besoin. Le problème qui mine la cité est terrestre. On ne dit pas les poissons coutent trop chers, même si c’est le cas. On ne dit pas non plus que l’eau de mère tari.

On dit que les prix des produits de premières nécessités flambent ;
On dit que le prix du maïs grimpe ;
On dit que les salaires sont insignifiants et ne couvrent pas les besoins des travailleurs de l’administration publique ;
On dit que les ouvriers travaillent dans des conditions inhumaines et dégradantes dans des sociétés, industries et entreprises du pays ;
On dit que le cout du transport est insupportable ;
On dit que nos hôpitaux sont devenus des mouroirs parce que mal ou non équipés ;
On dit que la justice est à la solde du pouvoir et juge selon les humeurs, l’appartenance politique ;
On dit que, on dit que…
Tellement de maux qui compliquent la vie au peuple et le maintient dans la précarité.

Fermé les yeux sur ces réalités pour faire face à la mer qui n’a besoin d’autre gouverneur que le vent qui lui permet de rafraichir les humains qui sollicite la douleur de ses plages, c’est du mépris à l’endroit d’un peuple qui pousse sans cesse des cris de détresse.

Que cherche alors Faure Gnassingbé sur la mer, au moment où son peuple meurt de faim ?


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