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Changements climatiques: 7,20 milliards de fcfa de pertes pour l’agriculture togolaise d’ici 2025
Publié le dimanche 27 septembre 2015  |  Focus Infos


© aLome.com par Parfait
M. KOLANI, Directeur de cabinet du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.


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Ces dernières années, le phénomène du changement climatique inflige de lourdes pertes financières à l’économie togolaise. Une étude, effectuée par le ministère de l’environnement, estime qu’à l’horizon 2025, le pays perdra dans les 6, 16 milliards de FCFA de recettes agricoles en ce qui concerne la production du maïs et plus de 1,4 milliard de FCFA pour celle du riz. De nouvelles initiatives sont d’ores et déjà prises par gouvernement togolais pour éviter au pays une telle perte.

De 1961 à 2005, on a noté une élévation de température de 0,5°C à 1,1°C et une diminution de la pluviométrie au Togo. Le nombre de jours de pluie a diminué de 15 jours en moyenne dans la même période, rendant ainsi le secteur agricole de plus en plus vulnérable. La non-constance de l’alternance entre les périodes sèche et humide affecte énormément le rythme saisonnier. D’après le secrétaire exécutif par intérim de l’Organisation paysanne et des producteurs agricoles, la conjugaison de tous ces facteurs accroît les difficultés du secteur agricole. « Nos saisons ont changé, la sécheresse dure plus longtemps et détruit nos semences. De ce fait, on ne se fie plus tellement aux prévisions atmosphériques puisqu’ils ne sont pas actualisés. Toutefois, cela a de l’impact sur nos rendements. Les raisons qui ont contribué à la hausse du prix du maïs cette année sont entre autre la sécheresse, les vivotes du marché extérieur et le système de l’avantage », explique t-il.

Les conséquences les plus visibles restes l’inflation des prix des produits alimentaires locaux sur le marché, la non-compétitivité des produits agricoles togolais sur l’échiquier national et international, l’abandon du secteur agricole par les paysans, l’extension de l’exode rural… En l’espace de cinq ans, de 250F- 350F CFA le prix du bol de maïs, il est passé à un prix d’au moins 500F, soit une augmentation d’au moins 25%. Quant au kg du riz, il a enregistré une hausse de 25%. Selon les chiffres officiels, les pertes des recettes agricoles seront comptées à plus de milliards avec les années, plus précisément, 23 milliards FCFA dans 35 ans et 87 milliards FCFA d’ici 2100. En outre, l’impact des changements climatiques sur le secteur agricole est important. Il réduit la production alimentaire, fragilise la sécurité alimentaire tout affectant la croissance économique.

Par ailleurs, les changements climatiques sont intimement liés à la production du gaz à effet de serre (CO2, méthane,…). Ce gaz absorbe le rayonnement infrarouge émis sur la surface de la terre. Tout en permettant la rentrée du rayonnement solaire, le gaz à effet de serre l’empêche d’en ressortir. La pollution, principal producteur dudit gaz, accentue le réchauffement de la planète. Malgré la faible émission de gaz à effet de serre par les pays sous développés à l’instar du Togo, ils sont tout autant victimes du réchauffement climatique que les pays du Nord.

Le taux d’émission est de 3,8% du total des émissions mondiales pour les pays du sud. De ce fait, des approches de solution sont envisagées pour limiter les dégâts sur le plan national et international.
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