Suite à la publication d’articles de presse sur le bitumage de la route Lomé-Vogan-Anfoin, parus dans le journal Le Rendez-vous N°259 du Jeudi 17 Septembre 2015 sous le titre CECOGROUP : La victime-coupable de l’impossible bitumage de la route Lomé-Vogan-Anfoin.
Pour un chantier de 26 milliards, les Ministres AYASSOR et GNOFAM ont encaissé une retro-commission de 10 milliards.
Et dans le quotidien Liberté N°2032 du Lundi 21 Septembre 2015 sous le titre Crime économique contre la voie Lomé-Vogan-Anfoin :
Une méga commission de 10 milliards sur un marché de 26 milliards à l’origine du retard des travaux.
· Ninsao Gnofam, Adji Otèth Ayassor et un 3ème larron sont les retro-commissionnaires,
Les Directeurs Izotou ABI-ALFA (du journal Le Rendez-vous) et Zeus Komi AZIADOUVO (du quotidien Liberté) ont été convoqués à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) le Mercredi 23 Septembre 2015 pour être écoutés le Vendredi 25 Septembre 2015 à 9h 00.
Après une audition séparée de plus d’une heure d’horloge chacune et consignée dans un procès-verbal, les deux journalistes n’ont quitté la DCPJ qu’à 14h 10mn.
Le Patronat de la Presse Togolaise (PPT) condamne avec véhémence la procédure ayant conduit les deux journalistes à être entendus par la Police judiciaire alors qu’une autre procédure de conciliation sur demande des deux ministres plaignants a été engagée par devant la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) le Mercredi 23 Septembre 2015.
Le Patronat de la Presse Togolaise fait remarquer que même en cas de délit de presse ce n’est pas le Code pénal qui est utilisé mais plutôt le Code de la presse et de la communication qui régit la profession.
Le Patronat de la Presse Togolaise reste solidaire des deux journalistes et entend donner des suites à cette affaire.