Le Togo est le 18ème plus important contributeur en troupes de maintien de la paix de l’ONU (Organisation des Nations Unies) sur les 124.
Ceci avec son effectif de 1767 hommes de rangs dont la majorité (1077) sert à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). C’est une contribution non négligeable que le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon a tenu à saluer, samedi dernier, au cours d’une rencontre avec le président togolais, Faure Gnassingbé, qui, depuis quelques jours, séjourne à New York où s’ouvre aujourd’hui l’Assemblée générale de l’ONU.
Outre cette reconnaissance à l’endroit du Togo, le président du gouvernement mondial (autre surnom donné à l’ONU) a sollicité de la part de ce pays de l’Afrique de l’Ouest, le partage de son expérience en matière de renforcement de capacités et d’inclusion sociale avec les autres pays africains, pour l’atteinte des ODD (Objectifs de Développement Durable).
Aussi, M. Ki-Moon a marqué son adhésion aux différentes initiatives du Togo en faveur de la lutte contre la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée, et surtout à l’organisation en 2016 du sommet extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union Africaine sur la sécurité maritime et le développement en Afrique. Et si les calendriers de cette organisation coïncident bien avec celui de Ban Ki-Moon, il n’y a pas de quoi ne pas le voir honorer de sa présence ce sommet de Lomé.
Sur la voie de la consolidation de la démocratie, il ressort des dires du Secrétaire général de l’ONU que le Togo a le soutien de l’ONU. L’Organisation entend œuvrer aux côtés des autorités actuelles afin que les processus de réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles en cours dans le pays connaissent un aboutissement heureux. Il en est d’ailleurs de même pour l’organisation d’élections locales, dès que le pays se décidera à s’y engager.