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Conséquences des actes de piraterie dans les golfes d’Aden et de Guinée/«Ces actions font perdre chaque année à l’Afrique une somme estimée à sept (7) milliards de dollars», d’après Faure Gnassingbé
Publié le lundi 28 septembre 2015  |  Telegramme 228


© Présidence par DR
Sommet Etats Unis - Afrique : Arrivée du président Faure Gnassingbé à Washington


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En attendant l’ouverture ce Lundi à New York (U.S.A.) de la 70ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), le président togolais, Faure Gnassingbé, était samedi dernier en réunion sur la sûreté maritime et la sécurité dans la mise en œuvre du programme de développement post-2015 avec les représentants des pays membres de l’ONU.


Il s’agit d’une rencontre organisée par le Togo et le Royaume des Pays-Bas. Ainsi au cours de cette réunion qu’il co-présidait avec le ministre néerlandais des Affaires Etrangères, Bert Koenders, le chef de l’Etat togolais, en ouvrant les discussions, a brièvement rappelé la problématique de la sûreté maritime par un historique des actes de piraterie dans les golfes d’Aden et de Guinée. D’après Faure Gnassingbé, « ces actions font perdre chaque année à l’Afrique une somme estimée à sept (7) milliards de dollars, un chiffre en deçà de la réalité ».


Aussi, a-t-il relevé, qu’il s’avère impossible une surveillance individuelle de l’espace maritime africain. Il a dès lors appelé les participants à une coopération renforcée. La lutte contre la piraterie, les trafics illicites, la pêche illégale et les problèmes migratoires, ce sont là des axes prioritaires énumérés par le président togolais, comme points à prendre en compte dans le cadre des discussions relatives à la sûreté maritime.

De même, il a rappelé à l’attention des uns et des autres « que les efforts consentis par les uns et les autres devraient nécessairement converger vers l’amélioration des conditions de vie des populations ».


Il s’agit en tout cas d’un son de cloche qui trouve son prolongement dans ceux du président sénégalais, Macky Sall présent à cette réunion et aussi du ministre néerlandais des Affaires Etrangères, co-président de la réunion.


«Nous devons faire des efforts pour renforcer les équipements de la marine, mettre en place des forces spéciales », a plaidé Macky Sall qui a aussi réclamé une attention particulière pour les accords de pêche (notamment avec l’Union européenne) pour qu’ils soient à l’avenir plus équilibrés.

Quant à Bert Koenders, il a d’entrée marqué son adhésion à l’initiative de Lomé de rassembler dans un futur proche des pays africains autour de la question de la sécurité dans les eaux qui entourent le continent. Il a plaidé en faveur de la mise en place de solutions globales pour lutter contre l’insécurité maritime avant de faire constater aux uns et aux autres que « les eaux africaines sont d’une importance capitale pour l’économie mondiale ».

Alors que le Togo, pour le sommet de Lomé a raflé au cours de la réunion de Samedi dernier, une adhésion du Vice-président de l’Union africaine, du Premier ministre béninois, des représentants de la France, de l’Union européenne, du Cameroun et de Madagascar qui ont soutenu dans des termes clairs ce prochain sommet qu’organise le Togo, le chef de l’Etat togolais n’entend pas s’arrêter à ces adhésions bien que capitales.

Il aura dès lors à poursuivre ses contacts bilatéraux en marge de l’Assemblée générale de l’ONU sur la thématique de la sûreté maritime et du développement en Afrique. Etaient également présents à la rencontre de samedi, le Premier ministre béninois, Lionel Zinsou et le ministre ivoirien des Affaires Etrangères, Charles Koffi Diby...
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