Les négociations entre les syndicats des enseignants et le gouvernement se sont poursuivies durant toutes les vacances. Les promesses n’ont pas manqué au cours de ces discussions au point où on se demande aujourd’hui si c’est véritablement la fin du désamour entre syndicats des enseignants et gouvernement.
Lors de leurs échanges des 18 et 19 septembre dernier à Tové, le gouvernement a fait toute une kyrielle de promesses aux enseignants. Il a promis aux enseignants de régulariser leur situation au cours de cette année scolaire.
Dans la foulée, il a été décidé qu’une accélération et finalisation du processus de salaires des enseignants volontaires sera observée durant cette année.
« Tous les enseignants volontaires ont perçu à ce jour, trois tranches de trois mois d’avance sur salaire, soit neuf mois. Une quatrième tranche de trois mois est envisagée d’ici à la rentrée scolaire 2015-2016 pour ceux qui ne perçoivent pas encore leur salaire à la fin de chaque mois. De même, 2562 sont déjà entrés dans le circuit national de payement et 1255 le seront dans le payement des mois à venir.», a indiqué en substance la conclusion des discussions.
En ce qui concerne les enseignants sortis des Écoles Normales des Instituteurs et de l’École Normale Supérieure promotion 2014, il a été promis qu’une deuxième tranche de trois mois d’avance sur solde leur sera également versée incessamment.
Ces promesses tenues ne feraient que le bonheur des enseignants. Cependant, connaissant bien ceux à qui ils font face, surtout quand on voit un peu les rencontres et promesses antérieures, des doutes subsistent quant à la bonne foi du gouvernement.
Les évènements des années précédentes rendent perplexe. Il nous souvient que l’année dernière, le gouvernement avait promis aux enseignants leur statut particulier, chose qui n’a toujours pas été faite.
Les enseignants ont malheureusement continué de travailler dans des conditions vie et de travail très difficile.
Toutes ces promesses non tenues ont paralysé le système éducatif, entrainant des mouvements d’humeur des élèves. Ces derniers réclamaient la reprise des classes et des cours considérés comme déjà par leurs enseignants. ... suite de l'article sur Autre presse
