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1ère action de la CCST pour combattre les flux financiers illicites en Afrique : une marche de dénonciation à Lomé ce 3 octobre
Publié le mardi 29 septembre 2015  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
La Coordination des centrales syndicales du Togo (CCST) devant la presse pour clarifier ses positions de l`heure
Lomé, le mercredi 25 février 2015, au siège de la CNTT, Bourse du travail. La Coordination des centrales syndicales du Togo (CCST) fait le point des pressions syndicales qu`elle exerce sur l`Etat depuis le 10 fẻvrier 2015.


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Selon le rapport d’une étude de la Fondation Open society initiative For West Africa (OSIWA) de 2011, en Afrique de l’ouest, les flux financiers illicites représentent 9.000 milliards de francs CFA tandis que l’aide publique au développement est de 6.000 milliards de FCFA. De 2002 à 2011, trois (3) pays sont les plus affectés à savoir le Nigéria avec 71.000 milliards de FCFA, 11.500 milliards pour la Côte-d’Ivoire et 9.000 milliards pour le Togo.

Lors des 50 dernières années, les pertes de l’Afrique sont estimées à plus de 500.000 milliards de francs CFA. Face à cette situation «inquiétante », la Coordination des centrales syndicales du Togo (CCST) veut dénoncer les flux financiers illicites (FFI) en provenance de l’Afrique en général et au Togo en particulier.

Et pour ce faire, la CCST a opté pour la sensibilisation des travailleurs et des populations du Togo sur les dangers que font peser les FFI sur le développement des pays africains, en vue d’obtenir du gouvernement togolais l’engagement à mettre en place les politiques appropriées pour endiguer ce mal et interpeller les gouvernants africains sur cette question épineuse.


C’est pour cette raison qu’une cinquantaine de participants venus des différentes organisations de défense des droits de l’Homme, religieuses, des autorités traditionnelles et représentants des institutions étatiques prennent part à cette rencontre de deux (2) jours placée sous le thème : « les flux financiers illicites en provenance de l’Afrique, enjeux pour le développement du continent », a constaté sur place un reporter de l’Agence de presse Afreepress.


Pour les responsables de la CCST, trois principales causes sont à la base de ce phénomène notamment l’évasion fiscale commerciale, la falsification des factures dans le commerce international et des prix des transferts abusifs, les activités criminelles, la contrebande, la corruption et la concussion de fonctionnaires corrompus.


«Les fonds résultant de ces FFI pourraient financer des secteurs-clés de l’économie de l’Afrique tels que la lutte contre la pauvreté, la protection sociale et le financement des projets ayant un potentiel de transformation sociale et économique. Il est tout à fait normal que la question des flux financiers illicites soit au cœur du débat sur l’élaboration de la feuille de route du développement de l’Afrique, conformément à l’agenda 2063 et aux processus en cours tels que le financement du développement et les objectifs de développement durable post 2015 », a indiqué Komlan Nouwossan, porte-parole de la Coordination des centrales syndicales du Togo.

Selon le secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI-Afrique) Adrien Béléki Akouété, il s’agit de lancer un appel à toutes les organisations syndicales de l’Afrique de se mettre ensemble et de faire quelque chose pour que cette action sociale puisse aboutir à des résultats concrets.

«Il est temps que nous nous levions comme un seul homme pour soutenir certaines actions par exemple l’Office togolais des recettes (OTR) au Togo pour que les taxes soient payées juste pour la fiscalité », a-t-il indiqué. Pour information, la CCST prévoit une marche de dénonciation des flux financiers illicites en provenance de l’Afrique le samedi 03 octobre prochain à Lomé. Une déclaration sera remise au Premier ministre, Komi Sélom Klassou à l’issue de la marche.


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