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Vers la caporalisation de la presse Togolaise ?
Publié le mardi 29 septembre 2015  |  icilome


© aLome.com par Parfait
La société RDI remet des prix d`excellence à des partenaires au Togo
Lomé, le 27 juillet 2015. Salle Nangbeto de l`Aéroport international GNASSINGBE EYADEMA. La société RDI (René Descamps International) récompense et honore la Société togolaise de handling et des acteurs de la presse togolaise.


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Depuis un certains temps, les journalistes togolais jugés critiques vis-à-vis du régime en place font l’objet de convocations et d’arrestations.

Visiblement la liberté de presse au Togo est en danger. Il suffit d’un seul article pour mettre au jour les élucubrations d'un ministre pour être arrêté ou convoqué, soit au le service de recherche et d’investigation (SRI), par le procureur de la République ou par la Direction centrale de la police judiciaire. On semble reléguer la Haute Autorité de l’audiovisuelle et de la communication (HAAC) aux oubliettes.

La direction centrale de la police judiciaire (Dcpj) est mise à contribution ces derniers jours.

Ils sont nombreux à avoir été convoqués Zeus Aziodouvor (directeur de publication du journal liberté), Luc Abaki (directeur de la chaîne de télévision Lcf), Abi Alpha (directeur de publication du journal le rendez-vous) et Carlos Ketohou (directeur de publication du journal indépendant express) qui attend son tour demain.

Pour sa part, Bonéro Lawson le Directeur de publication du journal « La Nouvelle » a avait été détenu à la Dcpj et ensuite déféré à la prison civile de Lomé où il a passé presque 4 mois. Il a été arrêté sur plainte du ministre Yark Damehane de la Sécurité et de la Protection civile, suite à un article qu’il a qualifié d’attentatoire à son honneur et à celui de sa fille.

L’on se rappelle aussi de la convocation du journaliste Félix Namhtougli, de la radio Légende FM. Il avait été convoqué par le SRI, suite à une interview réalisée au Commandant Olivier Amah Pocoh.

Il n’est un secret pour personne qu’après la publication d’un article ou intervention sur une chaîne, des journalistes reçoivent des messages anonymes, des menaces par sms ou par appels.

Des fois, c’est lors des manifestations qu’ils règlent leur compte avec les journalistes ciblés. Des éléments de force de l’ordre sont mises à contribution sur le terrain pour la basse besogne.

Pourquoi un tel acharnement contre les journalistes ?

D’aucun estiment que ces arrestations et convocations visent à intimider les journalistes dans l’exercice de leurs fonctions.

D'ailleurs, un avocat d'un puissant ministre de la République n'avait-il pas déclaré ouvertement lors du procès de Bonéro Lawson qu' "on les aura un à un"?
... suite de l'article sur Autre presse


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