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Braquage à l’aéroport de Lomé : Un an après, toujours rien
Publié le mardi 29 septembre 2015  |  icilome


© Autre presse par DR
Armes légères


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2 morts et des blessés, c’est le bilan du braquage survenu à l’aéroport international de Lomé, le dimanche 28 septembre 2014. Un an après, les conclusions de l’enquête annoncée par les autorités en charge de la sécurité dans ce pays se font toujours désirer.

C’est à croire qu’au Togo, aucune enquête n’est appelée à rendre son verdict. Il y a deux semaines, nous évoquions l’enquête sur ceux qui ont commis des actes barbares sur les militants et sympathisants du Collectif « Sauvons le Togo » à Adéwui. Personne ne connaît jusqu’alors ces individus. Beaucoup d'autres enquêtes restent actuellement sans suite dans le pays.

Les Togolais se sont encore rappelés lundi le braquage de l’aéroport (lieu par excellence sous haute surveillance, nous a-t-on toujours dit) par des individus lourdement armés. En plus des morts et des blessés, les malfrats ont emporté une somme de plus de 2 milliards, appartenant aux commerçants qui partaient en Chine pour faire leurs achats.

Emotion, consternation, colère et même surprise ont été les sentiments partagés par les témoins de la scène et tous ceux qui, par après, ont appris la nouvelle. Comment un tel braquage peut se produire dans une zone où se situe un camp militaire, notamment le Centre des troupes aéroportées (CETAP) ; une gendarmerie de l’aéroport et parfois des hommes en uniforme postés un peu partout dans la zone ? Une interrogation qui continue de brûler les lèvres.

Pour se dédouaner, le Directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), le Colonel Dokissime Gnama Latta s’est versé dans des contradictions, déclarant que l’attaque ne s’est pas produite à l’aéroport, mais sur le parking de l’aéroport. Une déclaration qui a surpris plus d’un, surtout venant d’un officier.

Dans la foulée, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehame a promis trouver les auteurs de cet acte ignoble en ouvrant une enquête. Celle-ci, malheureusement, ne sera jamais fermée, puisque l’on ne connaît pas jusqu’aujourd’hui les conclusions de cette enquête.

Les auteurs courent toujours les rues. La preuve, plusieurs autres attaques ont été perpétrées après celle de l’aéroport de Lomé par des individus détenant les mêmes armes. Tout porte à croire finalement que ceux qui ont en charge la sécurité ne maîtrisent vraiment pas la situation.

Au Togo (et c’est bien connu de tous), seuls ceux qui sont au pouvoir jouissent d’une sécurité renforcée. Quand ils passent, même les oiseaux doivent arrêter de voler dans le ciel. Les autres citoyens qui, aussi vaquent à leurs occupations, sont tenus de ne même pas respirer, ni péter. Tout le monde doit être à une certaine distance de la route que prend leur cortège. Cela se vit surtout quand le chef de l'Etat passe.
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