Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Diaspora
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Diaspora

Kofi Yamgnane, l’homme veut diriger une transition incontournable au Togo
Publié le mercredi 30 septembre 2015  |  Togo Breaking News


© L’Union par DR
Kofi Yamgnane, président de SURSAUT-Togo


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Kofi Yamgnane refait surface avec sa dernière sortie sur la situation politique togolaise à travers une libre opinion publiée la semaine dernière à la suite des évènements du Burkina Faso. L’ancien ministre français se proclame « le nouvel espoir à l’aube du XXIe siècle » pour les togolais.


Le Président de Sursaut-Togo analyse la situation ayant prévalu au pays des hommes intègres avec la chute de Blaise Compaoré en octobre 2014 à la suite des manifestations populaires contre sa volonté de modifier la Constitution pour pouvoir briguer un mandat supplémentaire à la présidentielle suivante.

« Profitant de la vacance du pouvoir provoquée par le départ en exil du Président déchu, une certaine hiérarchie militaire prend le pouvoir. Face au tollé général contre cette mainmise de militaires, ceux-ci désignent comme président un civil mais gardent l’essentiel du pouvoir en s’accaparant du Gouvernement. Un régime dit de transition démocratique est alors mis en place. Au fil des mois, le Président nommé apparaît de plus en plus à la fois comme un otage et un faire-valoir des militaires. Une date est fixée pour la prochaine élection présidentielle dont ils interdisent la participation à tout membre de l’ancienne majorité, issue du parti créé par le Président Compaoré », écrit Kofi Yamgnane qui estime que l’exclusion des proches de Compaoré dans les prochaines élections est une grave faute politique de la transition.

« Poursuivant sa politique de désignation de bouc émissaire et de vengeance à tout prix, le gouvernement de transition démocratique décide, il y a peu de temps, de « dissoudre » une unité de l’armée : le Régiment de la Sécurité Présidentielle (RSP). C’est une décision d’exclusion que le Commandant du Régiment n’accepte pas, raison immédiate de sa réaction et perpétuation du coup d’état. Pour autant, ce n’est pas une raison pour ne pas dénoncer et condamner ce coup d’état : on ne prend pas le pouvoir par la force et la violence ! », avance M. Yamgnane.

L’ancien ministre français propose au Togo de tirer des leçons de la crise burkinabè. La toute première de ces leçons est qu’une transition est incontournable au Togo. « Tout d’abord, ces événements doivent servir de leçon à tous les revanchards qui sur-peuplent le Togo. Pour la transition devenue incontournable au Togo et que j’appelle de tous mes vœux et que je suis prêt à assumer, je répète ce que j’ai toujours dit : il n’y a pas de place au Togo pour une politique revancharde ou une politique d’exclusion ! Notre leitmotiv doit rester inchangé : écouter, dialoguer, rassurer, réconcilier, rassembler...pour tous les Togolais sans exception », a-t-il dit.

Kofi Yamgnane se dit profondément marqué par les grands mouvements politiques visant la libération des peuples et veut être pour tous les Togolais le nouvel espoir à l’aube du XXIe siècle.

« Ma volonté est une émanation de cet idéal humaniste et s’affirme donc comme l’espérance du peuple togolais et des peuples africains », conclut-il dans sa note.
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires