Kaboua: ’Quand on va à une élection à laquelle il ne faut pas aller, on se calme’

Politique

Publié le mercredi 30 septembre 2015 | Togo Breaking News

© aLome.com par Lakente Bankhead
4ème congres statutaire du MRC
Le 4ème congrès statutaire du Mouvement des Républicains Centristes (MRC) s`est tenue le samedi 17 janvier dernier à Lomé. La rencontre a été, pour les congressistes, l’occasion de plancher sur les nouvelles orientations, le renouvellement des instances ainsi que les statuts du parti. A l’issue du congrès, Frédéric Abass Kaboua a été reconduit à la tête du parti et conduira un bureau renouvelé à 98% avec en majorité des jeunes.

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Abass Kaboua, le président du Mouvement des républicains centristes (MRC) s’est prononcé mardi sur la guéguerre entre l’ANC et le CAR et a estimé que la réelle cause de cette confrontation est d’ordre ethnique. Pour l’ancien animateur de la Plage aux côtés de Jean-Pierre Fabre, il s’agirait des conséquences des problèmes ethniques entre Watchi et Mina.

Abass Kaboua affirme que ces problèmes ethniques ont été à la base de la création de la Coalition Arc-en-ciel en face du Collectif Sauvons le Togo(CST) et ont cassé la dynamique unitaire de l’opposition.

Réagissant mardi sur les ondes de Victoire FM à Lomé, M. Kaboua estime qu’il s’agit tout simplement d’une guerre inutile qui bloque l’avancée de ce pays, qui enfonce davantage le Togo et qui aggrave la souffrance du peuple togolais.

« Ce qu’ils sont en train de faire s’appelle de l’irresponsabilité. Quand vous allez à une élection à laquelle il ne faut pas aller, il faut rester calme », a indiqué M. Kaboua.

Le président du MRC accuse l’opposition togolaise dans son entière entité d’avoir fauté, soit par égoïsme, ignorance ou incompétence devant l’élection présidentielle du 25 avril dernier. Il accuse nommément l’ANC, le parti de Jean-Pierre Fabre d’avoir un autre dessein.

« Quand vous finissez une réunion, ils font une autre réunion entre eux », accuse Abass Kaboua. Selon lui, il aurait pu être candidat à l’élection et toucher les 72 millions du financement public des élections.

« Des deux candidats qui ont obtenu plus de 5% lors de cette élection, c’est celui qui crie qu’il a été volé qui a envoyé ses comptables pour aller prendre le reste de l’argent », égratigne M. Kaboua faisant référence à Jean-Pierre Fabre. ... suite de l'article sur Autre presse

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