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Examen de permis de conduire : Ça cafouille !
Publié le mercredi 30 septembre 2015  |  icilome


© Autre presse par DR
Ninsao Gnofam, ministre des Travaux Publics


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Le samedi dernier, environ cinq mille candidats provenant de la région des Plateaux, de la région Maritime et de la préfecture du Golfe se sont retrouvés au Lycée technique d’Adidogomè. Objectif : passer l’examen du permis de conduire. Ceux-ci se sont confrontés à la nouvelle méthode d’évaluation mise en place par les responsables du ministère des Transports routiers et ferroviaires.

Cet examen, à en croire les examinateurs, est composé de trois épreuves, notamment celle du code de la route, de la mécanique et de la conduite. Il convient de noter que les examens précédents portaient sur ces trois épreuves, mais la touche apportée à l’examen de samedi dernier et aux prochains, c’est que les épreuves portant sur le code et la mécanique seront non seulement projetées sur écran pour les candidats, mais aussi seront constituées des questions à réponses à choix multiple (QCM).

Lorsque les autorités en charge des Transports routiers ont adopté cette méthode d’évaluation, elles n’ont pas cessé de rebattre les oreilles des Togolais sur la modernisation de ce domaine.

Mais il ressort que l’examen de samedi dernier s’est déroulé dans un désordre absolu. En effet, les candidats se sont plaints du fait qu’ils ont eu toutes les peines du monde avant de trouver leurs noms sur la liste justement parce qu’ils n’étaient pas classés par ordre alphabétique.

« Je suis déçu de l’organisation de cet examen. Je suis arrivé au centre d’écrit à 6h. Il est actuellement 9h, mais je n’ai pas encore trouvé mon nom sur la liste. Je ne suis pas seule dans le cas, tout le monde se plaint, mais les organisateurs ne disent rien et ne font rien pour régulariser la situation. Ils semblent ne pas maîtriser la situation », a indiqué une candidate très remontée contre les organisateurs. « Si c’est dans ces conditions que les examens seront désormais organisés, autant revenir sur l’ancienne méthode », a souligné un autre candidat tout en colère.

Les postulants ont été plus déçus lorsqu’ils ont entamé les épreuves proprement dites. A leur grande surprise, les épreuves de code et de mécanique n’ont pas été projetées sur écran comme c’était prévu. La salle d’examen n’étant pas sonorisée, les questionnaires étaient dictés aux candidats par un mégaphone à peine audible, les mettant ainsi en difficultés.

A la fin, nombreux sont les candidats qui ont dit ne pas être sûrs d’avoir la moyenne dans les épreuves de code et de mécanique à cause de la défaillance du mégaphone. « Il fallait répondre oralement aux questionnaires, mais le mégaphone est défaillant et nous n’avons pas pu entendre bien les questions en vue d’y répondre. Les autres aussi ont déploré cette situation. La façon dont l’examen s’est déroulé, je ne suis pas sûr d’avoir la moyenne dans les épreuves de code et de mécanique. Tout porte à croire qu’on nous a pris pour essayer la nouvelle trouvaille », a lancé un candidat.

Ninsao Gnofam, ministre en charge des Transports n’est pas resté muet face à la situation qui a prévalu. Selon lui, cette nouvelle méthode d’évaluation est à son premier essai et de promettre que pour les prochaines occasions, elle sera améliorée. Cette nouvelle trouvaille ressemble au système Licence Master Doctorat (LMD) instauré dans les universités du Togo dont les enseignants, au début, n’avaient pas maîtrisé les contours, et pour forcément l’appliquer ont utilisé certains étudiants comme cobayes. Au Togo, on importe ce qu’on voit chez les autres, et sans chercher à le maîtriser, on l’impose. Il n’est pas normal que des gens paient une quittance de 20 000 FCFA pour composer dans cette situation piteuse.
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