« Notre pays en difficulté, il n’y a ni souveraineté monétaire, ni une souveraineté de la gouvernance, et le Togo n’est pas en croissance économique mais c’est plutôt sa dette qui est en croissance», dixit le président du Parti pour le Renouveau et la rédemption (PRR), Jean Nicolas Lawson.
Invité ce mercredi sur une radio privée de Lomé suite à la dernière publication du rapport du Fond Monétaire International (FMI), le président du PRR n’est pas allé par le dos de la cuillère pour fustiger le rapport de l’institution financière qui affirme que « l’économie togolaise en croissance de 5,4% ».
Selon lui c’est la dette du Togo qui plutôt en croissance. « Dire que la Togo est en croissance de 5,4% est un imposture, un mensonge », a déclaré le président du PRR.
Il explique que si les pays Africains ne s’endettent pas, le FMI, la Banque mondiale et autres ne peuvent pas fonctionner. « Je vous donne un exemple, quand la coopération était coupée entre le Togo et ses partenaires, on ne parlait plus de dettes et le FMI et la Banque Mondiale n’était très mécontent. C’est pourquoi juste après la mort de Gnassingbé Eyadema, ils ont vite fait pour reprendre la coopération et depuis les dettes s’accumule avec le point d’achèvement de l’initiative PPTE », a-t-il indiqué.
A en croire Jean Nicolas Lawson, les 5,4% de croissance annoncé par le FMI sont des dettes présentées comme des actifs. « Ce qui est dangereux dans cette histoire, c’est que ces dettes ne gérèrent pas de plus value qui doit permettre d’avoir une réelle croissance qui profitera à les Togolais » a-t-il poursuivi.
Plus concret, le président du PRR a touché du doigt la baisse des revenus du Togo malgré l’investissement dans la construction du 3ème Quai et l’élargissement de l’aéroport de Lomé.
« Si vos revenus diminuent, comment pouvez-vous rembourser le prêt contracté pour investir», s’est t-il interrogé avant de préciser que c’est le cas du Togo avec des prédateurs étrangers qui son là uniquement pour piller les ressources en complicité avec le haut sommet de l’Etat. ... suite de l'article sur Autre presse