Le 5 octobre 1990, le peuple togolais s’est soulevé contre le régime de Feu Général Eyadema pour plus d’espace de liberté. Ce processus a été enclenché suite au discours de François Mitterrand à Baule invitant les régimes africains à s’ouvrir à la démocratie.
En effet, le 21 septembre 1990, Logo Dossouvi et Agbélenko Doglo, tous membres de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) ont été inculpés d’avoir distribué des tracts hostiles au régime Eyadema. Le délibéré est alors prévu pour le 5 octobre quand la salle d’audience a été envahie par les opposants qui scandaient des slogans anti-Eyadema.
Aujourd’hui, l’heure est au bilan.
Pour Eloi Koussawo, coordinateur général du Mouvement patriotique du 5 octobre (MO5), « c’est un bilan mitigé. Dans un processus, il est normal que des erreurs soient commises… Nous pouvons parler d’échec momentané, car beaucoup reste à faire. Pour la libération du Togo, chacun doit jouer sa partition, aussi bien les Togolais de l’intérieur que la diaspora. »
La CDPA, de son côté, a organisé dimanche 4 octobre une course populaire à travers les artères de Lomé. Le siège de la CDPA comme point départ et point de chute. « Aujourd’hui, la population est partagée entre espoir et désenchantement. A la CDPA, nous nous sommes dit qu’il faille marquer cet événement au travers une activité qui soit le symbole de détermination et de volonté d’aller plus loin pour atteindre les objectifs qu’on s’est fixés », a déclaré Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, secrétaire général du parti.
Pendant ce temps, alors que le Parti des Togolais a procédé à la formation des jeunes à son siège à Lomé, le Mouvement Kékéli et le Collectif de Résurgence de la Diaspora a organisé samedi 3 octobre au CESAL à Lomé, la 2e université sous le thème : « 25 ans après le 5 octobre, quel avenir pour le Togo ? »... suite de l'article sur Autre presse