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Faire un « Nid » à la famille politique nationaliste, après le bilan mitigé de la lutte politique
Publié le mardi 6 octobre 2015  |  togotopnews




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25 ans de lutte, après le soulèvement populaire du 5 octobre 1990, la question de l’alternance au Togo est sur toutes les lèvres. Le parti « Le Nid » de Gabriel Dosseh-Anyron trouve que la seule et unique voie efficace pour réaliser et matérialiser cette alternance passe par l’adhésion à l’encrage républicaine et réformiste des forces démocratiques et l’unité de la famille politique nationaliste.

Le parti est arrivé à cette conclusion, après une analyse de l’histoire politique du Togo. Pour le Nid, deux questions essentielles interpellent la classe politique de l’opposition. Où en est-elle aujourd’hui et que faire ?

Selon le parti, l’opposition ne peut que reconnaître avec « sagesse » et « humilité » la triste réalité. « Nous sommes dans l’impasse », indique le Nid qui pointe du doigt trois facteurs « dévastateurs et handicapantes » à l’origine de tous les échecs de l’opposition, notamment la diffamation gratuite comme arme politique pour inverser ses pairs de l’opposition, l’absence d’un chronogramme efficace de la mise en place des réformes et l’absence d’un programme commun au profit de la multiplication des coalitions opportunistes.

En ce qui concerne la stratégie actuelle à adopter, le Nid estime qu’une nouvelle organisation performante des forces démocratiques s’impose. « Il nous faut arriver à bâtir, un réel projet d’alternance .Ce projet d’alternance nécessite cette fois-ci, un acheminement, un réel contrôle du processus électoral », soutient le Nid.

A cet effet, le parti « Nid » proclame conformément aux résolutions du conseil des femmes tenue le 12 septembre 2015, d’agir pour restaurer d’ abord l’unité de la famille politique des nationalistes «Ablodé », à savoir l’Ufc, l’Anc,le Nid et le Fpd .

Pour le Nid, « cette unité, nul ne peut en douter, est le tremplin pour engendrer la fusion des forces démocratiques par un programme commun, nécessaire à une unité d’action.

Cette démarche, assure le parti, « va favoriser et faciliter à coup sûr la grande assise nationale des forces démocratiques pour une rectification et permettre ainsi d’opérer la synthèse et enfin le choix des moyens de la lutte démocratique ».
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