«Libérer Pascal Bodjona», le single qui fait peur aux médias du Togo

Politique

Publié le mercredi 7 octobre 2015 | Togo Online

© aLome.com par Parfait
Eric MC lance un album pour exiger la libération de Pascal Bodjona
Lomé, le 25 septembre 2015. Centre communautaire de Tokoin. Le rappeur Eric MC effectue un retour discographique.

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L’affaire dite d’escroquerie internationale se dispute sur tous les plans, tant politique, juridique, médiatique que culturelle finalement. L’artiste engagé de la chanson togolaise, Eric MC dit Adjamofo ou blackniger en a fait un single qui a été présenté aux mélomanes, au cours de la cérémonie de lancement officiel de son nouvel album « Sauvons le Togo mon amour » au Centre Communautaire de Tokoin. Tout d’abord, à ce rendez-vous, contrairement aux prévisions de l’artiste, la presse a brillé par son absence. On y a juste noté la présence de quelques confrères qui ne prêchent pas pour la chapelle du prince Faure Gnassingbé.

Juste parce que dans les communiqués qui ont annoncé l’évènement, Eric MC a pris soin d’indiquer le nom du nouveau single qu’il associe au nouvel album. Intitulé « Libérer Pascal Bodjona », ce single bien écrit, à travers lequel l’artiste joint sa voie à cette de la Cour Suprême du Togo et la Cour de Justice de la CEDEAO, interpelle le pouvoir tyran à libérer sans condition, toute suite et maintenant, Pascal Akoussoulèlou Bodjona qui croupis dans la geôle de Tsévié, au nom d’une affaire qui n’a ni tête ni queue, dans l’entendement du commun des mortels.

Dans son engagement à soutenir la vérité et œuvrer pour la construction d’un Etat de droit et non de désordre, Eric MC a pris son bâton de pèlerin pour faire le tour des maisons de radio et télé afin de déposer son single qui aussi informe l’opinion de cette pièce montée. A la grande surprise de l’artiste, beaucoup de chaines ont refusé le dépôt du CD dans leur station. Ils ont tout simplement peur que l’épée de Damoclès du pouvoir qui consiste à fermer les médias tomberait sur eux.

Cela témoigne encore de l’entorse à la liberté de presse qui se démocratise dans notre pays. On donne à la presse la liberté sur papier, mais on le poursuit pour un oui ou pour un non. Les cas récents notamment l’interrogation de Luc Abaki, Administrateur de la Chaine du Futur et Zeus Komi Aziadouvo, Directeur Général du groupe de presse Liberté par le Service des Renseignement (SRI), l’interrogation de Zeus Aziadouvor et Abi Alfa, Directeur de Publication du journal « Le Rendez-vous », la comparution de Carlos Kétohou, Directeur de Publication du journal « Indépendant Express » en sont la preuve. Si non, pourquoi jouer un single ferait peur à des journalistes ? ... suite de l'article sur Autre presse

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