La tension est loin de descendre au sein des populations de Bè Massouhoin et de Kélégouvi. Appuyées par le Mouvement Martin Luther King, ces populations qui ont toujours mal digéré leur expropriation pour la construction de la nouvelle présidence de la République togolaise, avaient projeté tenir un sit-in lundi dernier à la place du 23 septembre, derrière la nouvelle présidence de la République Togolaise.
Mais fort malheureusement, elles seront devancées dans leur projet par les agents des forces de l’ordre qui ont envahi les lieux avant même qu’ils ne tentent de se rassembler.
Ainsi, dans leurs tentatives, ces manifestants qui se sont annoncés depuis vendredi seront dispersés par les forces de l’ordre et n’auront même pas le temps d’exprimer leur mécontentement comme ce fut annoncé. Ceci même si certaines sources ont indiqué que les échanges entre le porte-parole de ces manifestants et le responsable de la gendarmerie qui coordonnait les actions des agents des forces de l’ordre et de sécurité sur les lieux, ont failli donnés lieu à des affrontements.
Reste dès lors à savoir si l’on ne risque d’en arriver là pour la prochaine occasion, vu que ce n’est pas la première fois qu’une manifestation de ces populations expropriées de Bè-Massouhoin et de Kélégouvi est dispersée.
Toutefois, il est à noter que ces populations selon leurs responsables ne réclament que l’application de l’arrêté du ministre de l’Urbanisme en date du 5 avril 2004 qui leur rétrocède 36 hectares de leurs terrains sur un total de 900 hectares de terre confisqués il y a de cela 40 ans dans la zone dénommée Lomé 2.