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Faure Gnassingbé ou la cause de la misère des Togolais
Publié le jeudi 8 octobre 2015  |  icilome


© aLome.com par Edem Gadegbeku
Claude Ameganvi, leader du PT, Parti des travailleurs.


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Faure Essozimna GNASSINGBE et les dignitaires de son régime RPT/UNIR sont les seuls responsables de la « tragique situation » que vit la jeunesse togolaise, 25 ans après le soulèvement populaire du 05 octobre 1990, selon le parti des travailleurs.

Dans un communiqué transmis à Icilomé, Claude Améganvi relève que « Pendant les 10 ans que Faure GNASSINGBE a passés au pouvoir, la dégradation de la situation de la jeunesse togolaise atteint un point tel aujourd’hui qu’elle ressemble à celle qui a conduit au soulèvement populaire du 5 octobre 1990 ».

Dans le domaine scolaire et universitaire, indique le document, « nous assistons : aux effectifs pléthoriques dans des salles des classes surchargées allant en moyenne de 100 à 180 élèves dans le primaire et le secondaire, des amphis dans lesquels les étudiants s’installent dès 4H du matin s’ils veulent y trouver une place ; au manque d’enseignants et de formation pour ces derniers avec le blocage des écoles normales et le maintien du honteux statut d’enseignants volontaires, auxiliaires et vacataires gravement sous payés avec les insuffisantes cotisations de parents d’élèves démunis, à la création de classes à double niveaux, conduisant à une baisse drastique du niveau de l’enseignement ; au manque d’ouvrages didactiques tant pour les enseignants que pour leurs élèves ; à la privatisation de l’enseignement par le désengagement de l’Etat qui conduit à la cherté de la scolarisation et aux multiples malversations grevant l’enseignement privé où les plus grands escrocs s’enrichissent sur le dos des parents d’élèves au moment où, avec les milliards détournés, les dignitaires du régime RPT/UNIR vont scolariser leurs enfants à l’étranger ».

Chez les jeunes travailleurs, cette formation politique dit assister « à la surexploitation des jeunes ouvriers surtout par des négriers étrangers qui viennent faire honteusement leur fortune sur leurs dos et par des dignitaires du régime dont les entreprises les volent sur les chantiers de la République qu’ils surfacturent pourtant à l’Etat afin de détourner les milliards qu’ils se partagent ; à la recrudescence des accidents mortels de travail du fait des conditions de surexploitation imposées à travers le non respect des règles d’hygiène et de sécurité sur les lieux de travail ; à la généralisation des salaires de misère n’atteignant souvent même pas le niveau du SMIG togolais, le plus bas de la sous-région avec 33 875 F CFA, salaires dont le pouvoir d’achat est en constante baisse sous l’effet du renchérissement du prix des produits de première nécessité et de l’ensemble des services ; à la généralisation du chômage qui touche plus de 90% des actifs urbains, poussant nombre de jeunes hommes et filles à recourir aux métiers dévalorisés tels que le manœuvrage, les portefaix, les dockers occasionnels pour ne pas succomber aux fléaux, du vol qui les envoie remplir et surpeupler les prisons, de la drogue, de l’alcool ou de la prostitution qui les détruit ; à la généralisation du chômage qui laisse sur le carreau une masse de jeunes obligés de se reconvertir en conducteurs de moto-taxis - « zémidjans » qui se saignent pour rembourser les prêts usuraires nécessaires à l’acquisition des motos, ce qui les pousse à maximiser leurs gains par la prise de drogues tel le TRAMADOL ou d’alcool pour travailler au-delà de leurs forces ».

Claude Améganvi note toujours dans ce domaine la ruine de la jeunesse paysanne gravement décimée par l’alcoolisme par manque de moyens et de perspectives avec une agriculture dont l’archaïsme ne permet plus de subvenir dignement aux besoins des paysans ; l’expatriation forcée de secteurs entiers de la jeunesse togolaise qui, ne trouvant aucune perspective d’avenir à vivre au pays, émigrent vers d’autres pays d’Afrique, d’Europe ou d’Amérique, dans de terribles conditions qui les font souvent mourir en traversant des océans comme la Méditerranée ou vivre précairement comme émigrés clandestins en y arrivant .

Selon le Parti des Travailleurs, « c’est bel et bien Faure Essozimna GNASSINGBE et les dignitaires de son régime RPT/UNIR qui sont responsables comme l’a dit Faure en révélant l’existence d’une « minorité qui accapare les richesses du pays », privant la jeune génération de ses droits ».


Et de continuer à travers un appel « solennelle » à la jeunesse togolaise : « N’oublions pas qu’en étant un tout petit nombre, ceux qui ont fait le 5 octobre 1990 ont mis à genoux EYADEMA et l’ont contraint à : Libérer les jeunes emprisonnés ; Rétablir l’hymne national de l’indépendance : « Terre de nos aïeux » ; Restaurer les libertés d’expression, de presse et de parole ; Restaurer le pluralisme politique avec la création des partis politiques qui a mis fin au parti unique RPT et son « animation » ; Restaurer l’indépendance syndicale avec le droit pour les travailleurs de constituer leurs propres organisations ».

Le parti souhaite une meilleure organisation afin d’achever l’œuvre que les aînés ont commencée le 5 octobre 1990, à l’instar de la deuxième révolution burkinabè qui vient d’achever celle d’il y a un an.
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