Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

De la réclamation d’une prétendue victoire aux réformes et élections locales/Ban Ki-Moon rouvre les yeux à CAP 2015
Publié le jeudi 8 octobre 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Jean-Pierre FABRE, candidat du CAP 2015, présente son programme de société à l`approche de la présidentielle d`avril.
Lomé, le 8 avril 2015. Hôtel EDA OBA. Jean-Pierre FABRE et les autres leaders du CAP 2015 présentent leurs "ENGAGEMENTS" pour bâtir un autre Togo.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Plus de cinq mois après la présidentielle du 25 avril 2015, le regroupement de partis politiques CAP 2015 qui a présenté Jean-Pierre Fabre, finalement arrivé en deuxième position selon les résultats officiels du scrutin, a continué de soutenir que c’est son candidat qui a remporté cette échéance jusqu’au soir du 26 septembre dernier quand à travers les ondes et les médias en ligne, il apprendra que Faure Gnassingbé a discuté avec le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon. Et que, loin de sermonner Faure Gnassingbé pour avoir remporté la présidentielle organisé dans son pays, c’est un Ban Ki-Moon, laudateur des efforts fournis sur plusieurs plans par le régime de Lomé, que Jean-Pierre Fabre et compagnie vont redécouvrir.


On se rappelle encore que, outre la reconnaissance à l’endroit du Togo pour son importante contribution en troupes des missions des Nations Unies surtout sur le continent africain, avec 1767 éléments, le président du gouvernement mondial (autre surnom donné à l’ONU) a sollicité de la part de ce pays de l’Afrique de l’Ouest, le partage de son expérience en matière de renforcement de capacités et d’inclusion sociale avec les autres pays africains, pour l’atteinte des ODD. Aussi, M. Ki-Moon a marqué son adhésion aux différentes initiatives du Togo en faveur de la lutte contre la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée, et surtout à l’organisation en 2016 du sommet extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union Africaine sur la sécurité maritime et le développement en Afrique.


Et si les calendriers de cette organisation coïncident bien avec celui de Ban Ki-Moon, il n’y a pas de quoi ne pas le voir honorer de sa présence ce sommet de Lomé. Et enfin, le Secrétaire général de l’ONU, de par ses dires, apporte son soutien au Togo sur la voie de la consolidation de la démocratie. L’ONU entend donc œuvrer aux côtés des autorités actuelles afin que les processus de réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles en cours dans le pays connaissent un aboutissement heureux. Il en est d’ailleurs de même pour l’organisation d’élections locales, dès que le pays se décidera à s’y engager.

C’est en tout cas une position claire et nette de Ban Ki-Moon, qui, une semaine plus tard, semble ouvrir les yeux à ceux qui jurent sur la tombe du fou de leur quartier être en mesure de prouver que leur candidat est le vainqueur d’un scrutin qu’il avait perdu d’avance car incapable de rassembler autour de lui ses autres pairs de l’opposition. Un de ces vendeurs d’illusion qui n’ont de cesse mener la poignée de Togolais qui les suit encore aveuglement, en bateau, leur promettant depuis la présidentielle de 2010 et ensuite depuis la présidentielle d’avril 2015, que la prise de pouvoir c’est dans quelques jours, Eric Dupuy, a semblé hier mercredi, chez nos confrères de Radio Victoire FM, redescendre des nuées pour mettre pied à terre. Ainsi, il se rend compte subitement compte que les réformes qui, ne s’avèreraient plus à un moment donné indispensables avant la présidentielle de 2015, sont irrémédiablement un passage obligé pour aller à une alternance.

«Il nous appartient de veiller à ce que les réformes institutionnelles et constitutionnelles, telles que prévues par l’Accord politique global (APG) soient faites très rapidement et également les élections locales. Lors du sommet des Nations Unies, M. Faure Gnassingbé a rencontré le secrétaire général des NU, Ban Ki-Moon qui a insisté sur la nécessité de procéder à ces réformes institutionnelles et constitutionnelles ainsi qu’aux locales », a soutenu M. Dupuy.


Qu’en est-il finalement des affirmations selon lesquelles « les réformes ne doivent pas être la «priorité» du peuple togolais parce qu’elles n’auraient pas pu empêcher le pouvoir de passer par les fraudes et les irrégularités pour dire qu’il a gagné l’élection », soutenues par certains responsables de CAP 2015, à la présentation de son mémorandum sur l’élection présidentielle du 25 avril dernier ?

Mais est-ce que ces réformes sont en soi garant de l’alternance que chaque opposant vend selon ses prix et à sa manière à ses partisans depuis déjà 25 ans ?


En tout cas, nos amis de CAP 2015 qui ne sont pas parvenus à se garantir la majorité à l’Assemblée nationale lors des législatives de juillet 2013, soutiennent avec leur dernière énergie que si les locales doivent avoir lieu, ils sont à même de limiter des supposées fraudes qu’ils ont toujours eu du mal à prouver adroitement.


Et loin de s’arrêter sur ces assertions dont se faisait échos le Secrétaire national à l’information de l’ANC, un des partis membres de CAP 2015, cette coalition déclare pouvoir remporter 80% des communes du Togo à l’issue des élections locales. Alléluiya ! Qu’il en soit comme écrit dans l’évangile selon Saint Cap 2015, du verset saint Jean-Pierre Fabre à Sainte Brigitte Adjamagbo-Johnson.


G.K / F.S
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires