Après 50 ans de gouvernance des Gnassingbé, le bilan est cauchemardesque. Le clan a laissé un pays piteux, à la traîne et ce, dans tous les domaines. Cela ne doit guère nous étonner quand c’est une seule famille, un seul clan qui régente le pays depuis un demi-siècle. Pour avoir autant duré au pouvoir, les gouvernants sont totalement ménopausés au niveau des idées et des actions pour insuffler une nouvelle dynamique au pays. Faure Gnassingbé et ses apparatchiks sont en panne d’initiative et d’innovation et font du surplace.
On en veut pour preuve que le classement des pays les plus innovants dans le monde publié le 17 septembre 2015 conjointement par l’Université américaine Cornell, l’Insead et l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Un classement établi par l’Indice mondial de l’innovation (GII) évaluant les résultats en matière d’innovation de 141 pays du monde entier en s’appuyant sur 79 indicateurs. L’édition 2015 du GII passe en revue les « politiques d’innovation efficaces du point de vue du développement » et met en évidence de nouveaux moyens permettant aux décideurs des économies en développement de stimuler l’innovation et renforcer la croissance en s’appuyant sur les atouts locaux et en mettant en place un environnement propice à l’innovation au niveau national.
Sur 141 économies mondiales classées donc, le Togo occupe brillamment l’avant-dernière place, c’est-à-dire 140è sur 141. C’est d’ailleurs une performance puisque c’est l’une des rares fois où notre pays cède la dernière place à un autre. Il semble pourtant, d’après un diplomate, que le Togo soit un modèle en Afrique et qu’aucun pays ne fait mieux. Dans ce cas, il ne sert à rien d’innover, n’est-ce pas ?
Sérieusement, comment peut-on parler d’innovation dans un pays régenté depuis 50 ans par une seule famille ? Comme le dirait l’autre, au pays des Gnass, le mode de gouvernance est fondé sur l’empirisme.
Quand Faure joue à papa poule à la tribune de l’ONU
Autiste sévère et totalement inefficace face à la désespérance sociale, c’est un Faure Gnassingbé jouant au papa poule qu’on a retrouvé à la tribune des Nations Unies. Les chefs d’Etat de l’Organisation des Nations « Inutiles » se sont retrouvés le 25 septembre 2015 à New York pour un sommet dans le cadre de la 70è session de l’Assemblée générale. Pour l’occasion, ils ont adopté les Objectifs de développement durable (Odd) sur la période 2015-2030.
Totalement effacé dans son pays, le N°1 togolais a tenu à la tribune des Nations Unies un discours mielleux en total déphasage avec les réalités quotidiennes des Togolais. C’est un Faure Gnassingbé très préoccupé du bonheur des Togolais qui s’est adressé aux dirigeants du monde. Celui qui ne vit pas au Togo et qui l’écoute, le prendrait pour le président le plus attentionné et le plus soucieux du bonheur de son peuple.
Pour un monde meilleur d’ici à 15 ans, le jeune président a insisté sur un « programme du peuple, par le peuple, et pour le peuple» et la préservation des valeurs de la vie et de la famille. «Nous sommes convaincus que le développement auquel aspirent ardemment nos populations ne saurait se faire au détriment de leurs valeurs fondamentales, notamment en ce qui concerne la vie et la famille», a-t-il déclaré.
En tout cas, on croirait que c’est un président autre que celui du Togo qui parle. Le discours est plein de belles intentions que malheureusement Faure Gnassingbé est incapable de mettre en œuvre chez lui. Par méchanceté ou par négligence ?
Parlant de la famille, le jeune Timonier se trouve être le plus grand diviseur commun tant de sa famille biologique que politique. Cela fait plus de six ans qu’il a embastillé ses frères de sang suite à une abracadabrantesque affaire de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat. La demande de grâce introduite par les prévenus, les intercessions des autorités traditionnelles de Pya, les injonctions de la Cour de justice de la CEDEAO et du Groupe de travail de l’ONU exigeant leur libération n’y ont rien fait. Faure Gnassingbé est resté sourd comme un varan à tous les appels.
Que dire de la vie des Togolais maintenus dans une vallée misère depuis un demi-siècle et qui portent en bandoulière la pauvreté au quotidien ?
SOS : Un million et demi de jeunes sénégalaises cherchent maris
L’affaire est prise très au sérieux au pays de la Teranga. Et c’est un véritable casse-tête sénégalais. Les jeunes filles sénégalaises en âge de se marier cherchent désespérément des maris pour fonder un foyer. Le dernier recensement de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie du Sénégal (ANSD) est hallucinant : elles sont 1.544.480 Sénégalaises célibataires à chercher des époux. Un nombre aussi impressionnant de jeunes et fraiches filles qui n’arrivent pas à trouver de maris ! C’est à croire qu’il n’y a pas de mâles dans ce pays. Et pourtant, il existe presqu’autant d’hommes que de femmes au Sénégal.
D’après le site d’informations koaci.com, sur une population de 14.548.171 en 2014, celle des femmes s’estimait à 7.195.122 contre 7.159.568 d’hommes. « L’état matrimonial et la nuptialité du pays indiquent l’âge moyen au premier mariage à 26 ans, la proportion de célibataires à 43% et celle de polygames à 35,2% », ajoute le site.
En réalité, le problème ne devrait pas se poser, le Sénégal est un pays majoritairement musulman où l’union d’un homme avec plusieurs conjointes est reconnue par l’état civil. La polygamie étant donc autorisée par la loi sénégalaise, un homme, afin d’offrir une variété de choix à sa libido, peut s’autoriser quatre (04), cinq (05) voire dix (10) femmes. Comment peut-on alors expliquer cette pénurie criarde de maris dans le pays? Difficile à comprendre. « Est-ce des victimes de trahison, de divorce, d’une frustration ou d’un dégoût pour le mariage ou des hommes en général ? Le matérialisme qu’on connait aux femmes aujourd’hui en serait-il une des causes ? Quelle est la part des hommes dans ce fléau ? », s’interroge koaci.com. ... suite de l'article sur Liberté