Le 05 octobre 1990, la conférence nationale souveraine et la première transition dirigée par le Premier ministre Joseph Kokou Koffigoh sont des acquis positifs pour le Togo, dixit le professeur Magloire Kuakuvi.
Dans une intervention sur une radio privée de Lomé, le professeur de philosophie des universités du Togo (Lomé et Kara), l’un des acteurs du 05 octobre 1990 et du processus démocratique, a déclaré que le Togo est toujours à la traine et n’est pas un Etat de droit.
« Avec les recommandations de la conférence Nationale souveraine, avec les 68 recommandations de la commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), si le Togo était un pays conséquent, un vrai Etat de droit, les recommandations de la conférence nationale serait mise en œuvre et on n’aurait pas eu 24 mille dossiers à la CVJR », a-t-il laissé entendre.
La Faute, selon lui, doit provenir d'un système politique moyenâgeux du RPT d’alors, incarné aujourd’hui par le parti unir.
Et de continuer : « Beaucoup ne sait pas que quand le RPT avait dit que les Togolais, dans leur majorité, refusaient le multipartisme que nous somme sortie dehors à partir du campus ».
La chute du mur de Berlin, la conférence de Baule avec la discours de François Mitterand et surtout la tournée nationale du RPT sur le multipartisme ont été les effets sociaux déclencheur de ce processus démocratique au Togo, a rappelé Professeur Kuakuvi.
Cependant, « la conférence nationale, le 05 octobre et la transition sont des acquis positifs dont jouissent les Togolais aujourd’hui, même si l’objectif n’est pas encore atteint » a-t-il ajouté. ... suite de l'article sur Autre presse