Selon Mamadou Goïta, directeur exécutif de l’Institut de recherche et de promotion des alternatives au développement à Bamako : « En 2011, un processus a été entamé pour mettre fin à ce trafic illicite de ressources financières qui quittent le continent africain, pour d’autres cieux. L’ampleur de ce phénomène doit pousser à disposer d’un équipement fort pour arriver à une victoire, en apportant une solution africaine ».
Fort de ce constat, M. Goïta annonce à l’APS le lancement d’une campagne pour lutter contre ce fléau et promouvoir un développement africain inclusif. « Ce combat appelle l’implication de tous les acteurs étatiques, de la société civile, les institutions financières et autres responsables » déclare-t-il.
Estimant que certains pays ont atteint jusqu’à 35% d’évasion fiscale, il revendique des moyens : « Pour démanteler les flux financiers illicites et le trafic de drogue, il faut du temps pour une mobilisation des acteurs de la société civile sur le terrain, une interaction entre les Etats, des lois et un dispositif institutionnel contraignant ».... suite de l'article sur Autre presse