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Développement/Edem Kodjo appelle les pays africains à s’approprier les chiffres de l’Indice Mo Ibrahim 2015
Publié le dimanche 11 octobre 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Edem Kodjo présente au grand public la réédition de son célèbre ouvrage «…Et demain l’Afrique».
Lomé, le 30 mars, EDA OBA HOTEL, Salle Orange. Publié en 1985 aux Editions Stock (filiale de Hachette, Paris, France) par Edem Kodjo, «…Et demain l’Afrique», essai de 421 pages, fresque littéraire évoquant la mue incontournable sous diverses coutures que doit connaître le continent noir pour son nécessaire développement, vient d’être réédité par «NEI CEDA Editions» (Côte d’Ivoire).


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Depuis le 5 octobre dernier a été publié le nouveau classement de l’Indice Mo Ibrahim de la Gouvernance en Afrique. Constat général, il y a une régression dans la gestion des affaires publiques sur le continent noir. Un constat qui a amené hier jeudi la Fondation Pax Africana de l’ancien secrétaire général de l’OUA et ancien premier ministre du Togo, Edem Kodjo a sortir de son silence pour appeler les pays africains, dans la dynamique de l’amélioration de leur développement à s’approprier les chiffres relevés.


Pour cette fondation, « les statistiques globales issues de cet Indice rappellent que des élèves de la bonne gouvernance maintiennent le cap de leurs bonnes performances sur le continent africain (Maurice, Cap Vert, Botswana), avec ce bémol que même ces champions connaissent un léger fléchissement dans leurs performances ». il s’agit donc d’un constat qui, loin de décourager les pays africains doit les inciter « à améliorer leurs performances en matière de gestion des affaires publiques, en rectifiant le tir, particulièrement dans l’amélioration de leur environnement des affaires, de l’adéquation entre formation et emploi sur leurs territoires, ainsi que des facilités douanières, comme indexé par l’Indice Mo Ibrahim 2015 ».


Aussi d’après la Pax Africana, « les pays du continent africain, aussi bien les bons comme les mauvais élèves de ce classement annuel, gagneraient à accorder une attention singulière à ces secteurs sus-évoqués qui sont vitaux pour entretenir une croissance pérenne du PIB en Afrique dont le milliard d’habitants est essentiellement jeune ».


Enfin cette fondation, a félicité « tous les pays d’Afrique qui ont accompli des progrès remarquables dans le cadre de cet Indice 2015 » et a convié « ceux qui accusent du retard à améliorer leurs performances pour le bien-être social et matériel de leurs populations ».



Le Togo, 34ème sur les 54 pays africains



Sur les 93 indicateurs regroupés sous les quatre catégories que sont la Sécurité et l’État de Droit, la Participation et Droits de l’Homme, le Développement Économique Durable et Développement Humain, évalués par la Fondation Mo Ibrahim, dans le cadre de son classement annuel de l’état de la gouvernance sur le continent africain, le Togo s’en sort avec une 34ème place sur les 54 existantes et ceci avec son total de 48,4 points, soit en deçà des 50,1 points qui représentent le score africain moyen. Il est relevé par la Fondation Mo Ibrahim que le Togo de Faure Gnassingbé a réalisé des progrès substantiels non négligeables en matière du respect des lois et de la gouvernance en obtenant 55,3 points.



Et pour ce qui est de la composante développement économique durable, il est crédité d’une bonne moyenne et pointe juste derrière le Maroc et loin devant le Kenya. A noter que ces signes positifs ne sont pas les même quand on jette un regard sur le secteur des opportunités économiques, qui fait état de certaines faiblesses à corriger.


G.K
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