L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture Togo (ACAT Togo) a du mal à digérer la recrudescence de la vindicte populaire au Togo bien que le pays ait adhéré en 1894 au protocole visant à abolir la peine de mort. L’ONG s’est suffisamment montrée préoccupée par cette question samedi à l’occasion de la 13ème Journée Mondiale de lutte contre la peine de mort, célébrée chaque 10 octobre.
En effet, alors que le monde entier commémore la journée mondiale de lutte contre la torture de cette année sur le thème «Peine de mort et trafic de drogue», le Togo la célèbre sur le thème « La vindicte populaire, une alternative à la peine de mort».
Un thème assez « évocateur », à travers lequel l’ACAT Togo exhorte les uns et les autres à éviter de se faire justice et surtout à toujours avoir en tête que la vie humaine est sacrée et que personne n’a le droit de mettre fin à la vie de l’autre.
«La vindicte populaire n’a jamais résolu un problème, plutôt parfois fait sacrifier des innocents dont le droit de la présomption d’innocence devrait être respecté », a martelé Bruno Haden, secrétaire général de l’ACAT Togo.
A l’occasion, l’ACAT Togo et la Fédération Internationale de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (FIACAT) plaident pour que le Togo arrive à consolider l’abolition de la peine de mort.
«A travers la FIACAT et l’ACAT Togo, nous invitons le gouvernement togolais à ratifier le deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte International aux Droits Civils et Politiques visant à abolir la peine de mort », a ajouté M. Haden.... suite de l'article sur Autre presse
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