Depuis 2009, il est difficile de voir un joueur togolais nominé pour le titre de Joueur Africain de l’année ou encore pour le trophée du joueur Africain évoluant sur le continent africain. Pour l’année 2014, la CAF vient de rendre public les nominées dans les deux tableaux sans qu’aucun togolais n’y figure.
Le Football togolais est à la peine. Nos joueurs n’ont-ils pas les mêmes niveaux que leurs coéquipiers des autres pays d’Afrique ?
Dans la première semaine du mois de Janviers 2016, la Confédération Africaine de Football (CAF) va procéder à Lagos, à la remise du prix du meilleur joueur Africain de l’année et celui du meilleur joueur évoluant sur le contient africain.
La première observation à la suite de la publication de la liste des joueurs nominés dans les deux tableaux, on note l’absence des joueurs togolais.
On se rappel en 2008 seul Emmanuel Adébayor était le seul togolais parmi les nominés. Au finish, le Togolais Emmanuel Adebayor Sheyi (73 points) évoluant à Arsenal a devancé l'Egyptien Mohammed Aboutreika du National Al Ahly (53 points) et le Ghanéen Michael Essien de Chelsea (36 points).
La Caf récompense ainsi les 30 buts inscrits au cours de la précédente dernière par l'avant centre des Gunners qui avaient terminé 3ème au classement des buteurs de la Premier League (le championnat de première division anglais).
Et depuis, rien à se mettre sous la dent. Cette absence peut se justifier par la non organisation du championnat national de football de première division, la première vitrine des joueurs pour rentrer dans la cour des grand.
A cela, on peut s'ajouter les crises à répétition à la Fédération Togolaise Football, actuellement dirigée par un comité de normalisation mise en place par la FIFA. Ces crises qui portent un coup à l’équipe nationale dont les performences des joueurs sont prises en compte, outre les prestations dans les clubs en Europe lors de la nomination pour la CAF.
La lettre des cadres de l’équipe nationale adressée au comité de normalisation de la FTF sur les conditions de préparation des matches des Eperviers, les équipements, les arriérés de salaire du coach en est l’une des preuves de la descente aux enfers du football togolais.
Cette léthargie va-t-elle finir un jour? la question reste posée.
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