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Débat sur les réformes et les élections locales/Et si la Société civile togolaise allait à l’école du Quartet tunisien, lauréat du Prix Nobel 2015
Publié le mardi 13 octobre 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Le Collectif TCHOBOE a de nouveau tenté de faire un sit-in devant les locaux de la CENI pour le 2ème jour consécutif.
Lomé, le 13 mars 2015. Devant les bureaux de la CENI, le Collectif TCHOBOE a tenté une nouvelle fois de mobiliser du monde pour dénoncer le processus électoral en cours.


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«Le jury du prix Nobel de la paix a décidé de décerner le prix, cette année, au Quartet qui a parrainé le Dialogue national en Tunisie. Une consécration qui vient récompenser la contribution décisive de ce dernier, composé de l’UGTT, syndicat historique de la Tunisie et porte-flambeau de la lutte pour l’indépendance du pays, l’Union tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), la Ligue tunisienne des droits de l’homme et l’ordre des avocats, "à la construction d’une démocratie pluraliste à la suite de la révolution du Jasmin de 2011" en Tunisie.

Justifiant son choix, le Comité Nobel a indiqué que ce Quartet, qui a vu le jour en 2013, s’est illustré de la meilleure manière en lançant "un processus politique alternatif, pacifique, à un moment où le pays était au bord de la guerre civile".

Il s’agit d’un "long et difficile dialogue national" qui a mis ensemble autour de ces quatre organisations de la Société civile, des islamistes et leurs opposants et dont l’aboutissement a été la sortie du pays d’une paralysie institutionnelle ». Ceci est un extrait d’une dépêche de nos confrères d’Africahotnews.com, sur l’attribution vendredi dernier du prix Nobel de la paix à quatre organisations de la société civile tunisienne qui ont joué de très grands rôles pour sortir leur pays de la crise politique au moment où la nouvelle dynamique de liberté et de démocratie ayant suivi la chute du président Ben Ali s’enlisait.

Même si d’aucuns pourront dire que « comparaison n’est pas raison », étant donné que le Togo ne connait pas actuellement une révolution du Jasmin, on est tenté de se focaliser sur l’action menée par la société civile tunisienne pour mériter une telle reconnaissance de la part de la communauté internationale.


Alors que leurs collègues de la Tunisie ont vite fait de reconnaître qu’ils sont d’abord là en mission pour tout un peuple et non pour tel ou tel autre bord politique, et sans aller à une fronde avec les tenants du pouvoir, au Togo, plus choquant que cela puisse être, on a plutôt vu à un moment crucial de la vie du pays, et alors même que l’on avait le plus besoin des réformes politiques avant, d’abord les élections législatives de 2013 puis la présidentielle d’avril 2015, des organisations de la société civile, et non des moindres, qui ont plutôt choisi de s’accoquiner avec des partis de l’opposition togolaise en se coalisant d’une structure à double coloration (politico-sociale), et battre le pavée allant jusqu’à confondre leur rôle avec celui d’organisations habilitées à conquérir le pouvoir et à l’assumer.

Avec cette leçon venue de la Tunisie, tout laisse transparaitre que ces organisations de la société civile ont simplement fait le mauvais choix car, en se mettant d’un côté, ils ne sont plus au service de tout le peuple togolais mais d’une partie, vu que l’en face aussi est constituée des Togolais.

En tout cas pour faire court, il n’est pas tard de mieux faire si tant est que l’on se revendique toujours au service de tous les Togolais, quelque soit leur coloration politique. Et aussi dans la mesure où, le débat sur les réformes politiques et les élections locales sont presque rangées dans les tiroirs et que même le marabout du quartier en égrainant son chapelet ou encore le féticheur du village, en jetant ses cauris ne saurait avec exactitude situer les Togolais sur la date exacte à laquelle ces réformes préconisées par l’APG, signé le 20 Août 2006, seront faites.

En tout cas, une pression positive sur les acteurs politiques, opposition et pouvoir compris, pour leur forcer la main à aller à des discussions constructives en vue d’une implémentation de ces réformes une fois pour de bon ne serait pas mal vue de tous les côtés. Maintenant, reste à savoir qui pour faire cette pression dans la mesure où la plus importante partie de cette société civile togolaise s’est décrédibilisée au file des jours, semaines, mois voire années de par ses prises de positions qui n’ont souvent été que trop politique, qu’on soit du côté du pouvoir ou de l’opposition.

G.K.

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