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Tchabinandi Kolani Yentcharé invite les acteurs à investir dans l’éducation et la formation des filles
Publié le mercredi 14 octobre 2015  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
Célébration de la Journée de la femme africaine 2015 au Togo
Lomé, le 31 juillet 2015. Palais des Congrès 2015. La Journée de la femme africaine 2015 a été célébrée au Togo sous le thème “Autonomisation des femmes pour un développement inclusif et durable”, en présence de plusieurs officiels.


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Au regard des données réalisées par Plan International en Afrique en 2012, 30% des filles se marient avant l’âge de 18 ans et 14% avant l’âge de 15 ans. 50% des parents optent pour maintenir leurs fils à l’école contre seulement 10% pour les filles.

Cette marginalisation de la gente féminine a conduit l’Organisation des nations unies (ONU) à instituer par une résolution de l’Assemblée générale depuis le 19 décembre 2011, la journée internationale de la jeune fille, célébrée tous les 11 octobre. Ce mardi, l’apothéose de la 4ème édition de l’événement a été célébrée en différé au Palais des congrès de Lomé en présence des milliers de jeunes filles, sous le thème : « le pouvoir de l’adolescente, vision pour 2030 ».

Une occasion pour attirer l’attention de tous les décideurs et acteurs à plus d’intérêt pour les filles et à investir davantage dans leur éducation et formation pour faire d’elles des acteurs qui participent pleinement au développement du Togo. Pour la ministre de l’Action sociale, de la promotion de la femme, et de l’alphabétisation, Tchabinandi Kolani Yentcharé, cette journée est une occasion pour le gouvernement et ses partenaires de sensibiliser non seulement la population togolaise mais aussi d’interpeler l’opinion internationale sur la discrimination et les inégalités dont sont victimes les filles.


«Le gouvernement pour sa part continuera à prendre des mesures adéquates en ligne avec la vision du président de la République, Faure Gnassingbé afin de faire du Togo un pays émergent à l’horizon 2030 », a-t-elle soulevé avant d’ajouter que ce pari ne pourra être gagné que si la moitié de la population n’est pas aguerrie pour apporter sa pleine contribution.

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