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Difficile adhésion de la classe politique à l’appel de Jean-Pierre Fabre
Publié le mercredi 14 octobre 2015  |  Icilome


© aLome.com par Parfait
M. Djimon ORE


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Les acteurs de la classe politique togolaise donnent leurs avis sur la brèche tendue par Jean-Pierre Fabre dimanche dernier, en ce qui concerne une nouvelle union des forces vives de l'opposition pour arriver à l’objectif final, l’alternance.


Dans son adresse à ses militants, sympathisants et à tout le peuple togolais, lors de la célébration du 5ème anniversaire de son parti, l’Alliance nationale pour le changement (Anc), Jean-Pierre Fabre a lancé un appel pressant à toutes les forces vives de l'opposition pour qu’elles se joignent à la mobilisation populaire afin d’arracher le pays des griffes de la dictature.

Cet appel, selon le président de l’Organisation pour Bâtir dans l’union un Togo Solidaire (OBUTS), devrait sonner la fin de toutes les attaques venant des proches de Jean-Pierre Fabre.

«Je me réjouis de ce réveil, même s’il est tardif, elle vient à point nommé au moment où se pose la question du bilan des 25 ans de notre lutte commune au sein de l’opposition », a déclaré Agbeyomé Kodjo.

Et de poursuivre : « Maintenant qu’il fait cette annonce, je crois qu’il y a un certain nombre de démarches qui doivent suivre. Nous attendons de voir la déclinaison politique qui suivra cette déclaration, afin de mieux se prononcer sur une éventuelle participation ».


Si OBUTS se montre hésitante à adhérer à cette initiative de Jean-Pierre Fabre, l’idée est totalement rejeté au Mouvement des Républicains Centriste (MRC).

Abass Kaboua, lui, fustige cet appel et trouve que le leader de l’ANC est en « panne » de vision pour le Togo.

« Je crois que Jean-Pierre Fabre a un problème de vision et de compréhension des termes qu’il utilise lui-même. Il ne fait pas un travail à la base, voila quelqu’un qui a délibérément cassé l’opposition, il revient à la charge pour lancer un appel à la mobilisation générale des forces démocratiques », a-t-il laissé entendre.

Il a par ailleurs ajouté que "Jean Pierre Fabre est totalement disqualifié pour être à la l’avant-garde de quelque combat que ce soit lié au devenir de ce pays".

Au parti du Front patriotique pour la démocratie (FPD), on estime que c’est une forme de communication. Rien de sérieux, de consistant par rapport à cette formule, à en croire Djimon Oré.

La nouvelle donne politique du Togo, dit-il, « n’a rien à voir avec de pareille formule tout simplement parce que le Togo n’est pas encore dans une vraie démocratie à l’instar des pays comme le Sénégal, le Ghana et autres ».

Face un régime militaro-clanique, Djimon Oré propose la transition. « Il faut d’abord, avant tout alliance d’ordre électoraliste, penser à aller à une période transitoire au cours de laquelle, les vrais problèmes et les vraies questions à savoir comment asseoir les fondamentaux de la démocratie, comment réconcilier le peuple togolais avec lui-même, comment poser les bases du développement harmonieux du pays, seront débattus ».

D.P.
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