Joachim Agbétim, rédacteur en chef de la radio Victoire a rapporté lundi qu’il a été menacé de mort par le Secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Togo (CSTT), Sébastien Ayikoué Têvi et de son adjoint, Chrysanthe Koffi Zounnadjala en raison du traitement qu’il fait de "l’affaire de détournement de fonds" qui secoue la CSTT actuellement.
Mardi le Syndicat des journalistes indépendants du Togo (SYNJIT) a sorti un communiqué dans lequel il dénonce ces menaces qui constituent des entraves à la liberté d’expression et de presse au Togo et réclame de la part du camarade Têvi des excuses publiques pour de tels actes.
« Le SYNJIT rappelle à M. Sebastien Ayikoe, SG de la CSTT, que les voies de recours légales existent et l’invite, si d’aventure, il se sent ou il s’est senti diffamer dans le traitement des informations sur cette crise à la CSTT sur les antennes de Victoire FM par le confrère et camarade Joachim Agbétim, à s’y conformer », lit-on dans la note.
Le Synjit estime que tous ses membres sont libres de traiter les informations sur cette crise en tout professionnalisme et en toute responsabilité de leur prise de position qui n’engagerait en aucun cas le Bureau exécutif.
Dans la foulée, la CSTT a également sorti un communiqué dans lequel le Secrétaire général de la CSTT reconnait avoir effectivement rencontré le journaliste mais ne reconnait pas l’avoir menacé de mort.
« Comme il en est de leur habitude à l’endroit des journalistes, les deux responsables ont interpellé M. Agbétim envers qui ils ont lancé des blagues au sujet de la crise à la CSTT », écrit Sébastien Ayikoe-Têvi qui parle plutôt d’une discussion « cordiale entre personnes civilisées » au cours de laquelle le journaliste s’est emporté. M. Têvi dénonce une « attitude opportuniste ». ... suite de l'article sur Autre presse