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Musique : Les vieilles gloires se consomment encore sans modération
Publié le jeudi 15 octobre 2015  |  icilome


© aLome.com par Parfait
Célébration des 20 ans de COULEURS TROPICALES au Togo
Lomé, le 03 octobre 2015. Espace Blue Zone de Cacaveli. L`émission COULEURS TROPICALES de RFI a convié une palette représentative des artistes de la musique togolaise pour commémorer ses 20 ans de diffusion.


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Un regard rétrospectif dans les années 60 à 70 fait revivre l’ambiance qui régnait dans les surprises parties, les boites de nuits et sur les chaines de radio et télé, avec des chanson togolaise pleines d’originalité et de singularité.

Jeunes, adultes, personnes du troisième âge, tous frémissent juste à entendre un son d’une vieille gloire comme on les appelle chaleureusement. Des titres comme « Dényigban », « Blewu », « Nye dzi » de Bella Bellow, « Dan du Kodzo », « Lonlon vivi » d’Akofa Akoussah, «Le 27 Avril » de Felix Boccovi, font encore vibrer les Togolais.

Mlle Elise pour qui cette musique compte beaucoup, donne son point de vue : « Ces chansons représentent beaucoup pour moi. Je les aime plus que les nouvelles. Pour moi, elles ne meurent pas à cause des thèmes choisis. Elles font l’éloge de la paix, de l’amour, des thèmes qui traversent le temps ».

Des chansons qui font voyager dans le temps. « Je suis flatté seulement en écoutant ces chansons. Elles me ressourcent, c’est surtout la musique sur laquelle ces chants sont posés qui m’emporte. Pas de bruit, tout est mesuré. La voix d’une Bella Bellow me réjouis les sens et me fais voyager dans le temps », raconte Papa Kékéli, la soixantaine dépassée.

Kangni Alem, professeur de Lettres écrivait ceci sur son blog en début de cette année à propos d’Ayité Dzinyefa : « Je le réécoute à des années d’écart. Sa chanson « Da Titi » est d’une composition solide. Les textes de Dzinyefa portent en eux, déjà, le rire consubstantiel à sa vision de gentleman détaché. Il ne commente jamais, il décrit, et cela suffit pour notre bonheur. La phrase en Ewe, même sans la musique, vous arrache un rire franc : me de nyonu yeye a de/e nko ye nye Da Titi/ enya woe dudu wu kese/ gake do adeke me nya wona ne o/ traduction sommaire : Ma nouvelle femme Titi sait danser mieux qu’une guenon mais elle a un poil dans la main ».

Malgré la présence sur la scène togolaise de nouveaux concepts de danses et autres, l’ancienneté a toute sa place. La nouvelle mouvance a une dimension plus grande que l’ancienne, mais la gloire revient aux anciens d’avoir commencé et leurs musiques ont le mérite de traverser le temps.

Ces vieilles gloires continuent en tout cas de faire la pluie et le beau temps.

Magnim (stagiaire).

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