L’aquaculture, spécifiquement la pisciculture a été introduite au Togo en 1954, avec la construction des premières stations piscicoles à Aledjo-kadara par
l’entremise du Centre technique forestier tropical français(Ctft) et le service des eaux et forets du Togo. Malheureusement, le mauvais choix des sites devant abriter les ouvrages piscicoles, la mauvaise qualité de la construction de ceux - ci, des intrants piscicoles non performantes, la faiblesse du niveau de la technicité des producteurs, les difficultés de commercialisation du poisson d’élevage et autres, entre autres ont freiné le développement de la filière.
Depuis janvier 2014, dans le cadre de la mise en œuvre de la sous-composante 1.3, « Appui à la production halieutique continentale » du Projet d’appui au secteur agricole(Pasa), une Assistance technique internationale(Ati) a été recrutée pour appuyer la Direction des pèches et de l’aquaculture(Dpa) et les autres acteurs de la filière aquacole.
Les différents acteurs impliqués dans le processus, se réunissent du 15 au 17 octobre à l’Infa de Tové pour assoir les bases du développement des capacités entrepreneuriales et la gestion efficace et efficiente des exploitations piscicoles.
Pour un expert de l’Ati, M. François Christophe, « la rencontre de Tové se situe dans la dernière mission qui a pour but de collecter les données économiques des activités de pèche chez les mareyeuses , transformatrices, commerçantes et les pécheurs du lacs de Nangbeto et au Port de pèche de Lomé en fin d’ aider ceux-ci à déterminer les coûts et rentabilités de leurs activités ; de former les acteurs sur l’ élaboration des plans d’affaires, la gestion des exploitations piscicoles et la technique d’élaboration des référentiels technico-économiques ».... suite de l'article sur Autre presse