La Journée Internationale de la Femme Rurale a été célébrée jeudi à Elavagnon (Est-Mono). Le but est de valoriser le potentiel des femmes rurales et d’attirer l’attention du monde entier sur leur contribution à la sécurité alimentaire et sur les problèmes auxquels elles sont confrontées.
Représentant plus du quart de la population totale du monde, les femmes rurales sont très actives à tous les maillons de la production agricole. Cependant, elles ont encore les plus faibles revenus, connaissent les taux les plus élevés d’analphabétisme et les niveaux les plus bas de scolarisation surtout dans les pays en voie de développement.
Au Togo, selon les chiffres de l’enquête MICS de 2010, il reste encore des efforts à faire pour l’éducation des filles. En effet, le taux de fréquentation est du primaire de 91% pour les garçons contre 87% pour les filles. De même selon l’Enquête QUIBB 2011, la population analphabète est plus rurale qu’urbaine à raison de 52,6% contre 22,2%. La gente féminine est plus touché (52,1%) que les hommes (26%).
«L’éducation des femmes et des filles en milieu rural, au-delà d’être un simple droit, est une occasion de se fortifier et de se réaliser pour les unes et une opportunité de se former et d’être accomplies pour les autres afin d’apporter leur pleine participation au développement de leur communauté et à l’émergence souhaitée de notre pays », a déclaré jeudi la ministre Tchabinandi Kolani-Yentcharé dans un message de circonstance.
Elle rappelle les initiatives prises par le gouvernement pour accroitre leur potentiel éducatif et professionnel et leur autonomisation. Il s’agit des projets d’alphabétisation dans les zones rurales, l’accès aux microcrédits des femmes rurales par le biais du Fonds national de finance inclusive (FNFI), les formations des femmes rurales aux activités génératrices de revenus, l’amélioration de la scolarisation des filles, le transfert monétaire dans les zones les plus pauvres du pays, etc. ... suite de l'article sur Autre presse