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Cohésion et à l’unité nationale au Togo/La réconciliation nationale soumise à la critique scientifique des Universitaires
Publié le vendredi 16 octobre 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Mme Germaine Koumealo ANATE, ministre de la Communication et de la Formation civique.


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Regroupés au sein de l’Association des historiens et des archéologues du Togo (AHAT) et du Centre d’études et de recherches sur les organisations, la communication et l’éducation (CEROCE), les Universitaires togolais à travers le projet « Ethnicité, crises sociopolitiques et processus de réconciliation nationale au Togo », ont décidé de ne plus rester en marge du processus de réconciliation enclenché depuis plusieurs années déjà par le gouvernement togolais, autrefois porté par la CVJR et dont le prolongement est assuré aujourd’hui par le HCRUNN (Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale).


Ces universitaires selon ce que l’on sait ont mis en marche leur initiative depuis hier à l’Université de Lomé et auront à accompagner ce processus de réconciliation nationale à travers une démarche scientifique. Directrice du CEROCE, l’ancienne ministre de la Communication Germaine Kouméalo Anaté a indiqué qu’ils sont « partis d’un constat que souvent la notion d’ethnicité quand elle est instrumentalisée, elle est source de conflit sociopolitique et crée des tensions entre les communautés.

Et alors où le Togo met activement les moyens pour œuvrer à la cohésion et à l’unité nationale, il était important que les universitaires apportent leur regard scientifique, critique sur ce phénomène notamment sur les composantes de la communauté et aussi sur les différents conflits qui minent la société, voire ressortir les causes, surtout réfléchir aux approches de solutions en regardant les bonnes pratiques qui ont permis la gestion de ces crises pour que nous posions des modèles devant nous aider à améliorer notre vivre ensemble ».


Présent à la cérémonie de lancement de ce projet des universitaires togolais, le premier rapporteur du HCRUNN, Docteur Wiyao Evalo, n’a pas caché sa satisfaction quant à la démonstration utile que ces universitaires ont décidé de faire, et selon laquelle, le peuple peut inventer les instruments de cohésion et de son unité. La représentante du HCRUNN a aussi souhaité que les rédacteurs du recueil qui sortira au terme des recherches de ces universitaires fassent preuve d’une certaine hauteur dans l’analyse des différentes problématiques.

Pour une durée de quatre mois, ce projet qui bénéficie du financement du PASCRENA (Projet d’appui à la société civile et à la réconciliation nationale) mènera les membres de ces deux structures porteuses du projet à faire des recherches sur le terrain, près des chefs du village, des cantons, ou en général de la population, pour rendre public à la fin, une synthèse des problématiques.


Par cette initiative, l’AHAT et le CEROCE s’inscrivent ainsi dans l’une des recommandations de la CVJR qui portait sur les problèmes des discussions éthiques et par laquelle il est demandé aux autorités togolaises d’œuvrer au renforcement du sentiment d’appartenance nationale en faisant mieux connaître l’histoire des Togolais notamment par des cycles de conférences, des débats, des publications, des documentaires et des films. Etait aussi présent au lance du projet, l’Ambassadeur et chef de délégation de l’Union européenne (UE) au Togo, Nicolas Martinez-Berlanga.


G.K / F.S
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