Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Appel aux forces vives de l’opposition à se joindre à la mobilisation populaire: Fabre peine à convaincre ses pairs opposants au-delà de CAP 2015
Publié le vendredi 16 octobre 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Clou de la célébration des 5 ans d`existence du parti ANC
Lomé, le 11 octobre 2015. Artères de la capitale du Togo et Place du Changement, plage de Lomé. L`écurie de l`ANC, sur toute l`étendue du territoire togolais, rassemblée autour de son président national FABRE.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


La mobilisation populaire renforcée par une alliance avec les forces vives de l’opposition, c’est sur ces deux éléments que comptent désormais l’ANC pour arracher le Togo des griffes du parti au pouvoir, ou encore pour obtenir l’alternance qui autrefois promis au Togolais pour être réalisée en 2015 mais qui à moins de trois mois de l’échéance, peine toujours à se concrétiser. C’est du moins ce que l’on peut lire entre les lignes de l’appel adressée aux militants, sympathisants et à tout le peuple togolais, le week-end dernier, par Jean-Pierre Fabre, à l’occasion de la célébration du 5ème anniversaire de son parti, l’ANC (Alliance nationale pour le changement).


Si cet appel peut sans surprise être accueilli favorablement par les autres partis frères au sein de CAP 2015, désormais une coalition à pleine obédience socialiste, la CDPA et le PSR, tel n’est pas forcément le cas près des autres pairs de l’opposition politique togolaise.


Premier de ceux qui peuvent ne pas croire aveuglement en cet appel, sans y aller avec réserve, il y a OBUTS de Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo. Réagissant à cette sortie, l’ancien premier ministre comme pour dire à plus d’un que « chat échaudé craint l’eau froide », a indiqué se réjouir « de ce réveil. Même s’il est tardif, elle vient à point nommé au moment où se pose la question du bilan des 25 ans de notre lutte commune au sein de l’opposition ». Aussi a soutenu M. Kodjo, « Maintenant qu’il fait cette annonce, je crois qu’il y a un certain nombre de démarches qui doivent suivre. Nous attendons de voir la déclinaison politique qui suivra cette déclaration, afin de mieux se prononcer sur une éventuelle participation ». Une déclaration qui dit tout sur les réserves du parti au symbole du ballon de foot quant à un nouveau rapprochement avec l’ANC et autres, vu la malheureuse expérience vécue au CST, un regroupement de partis politique et d’organisations de la société civile qui n’a fait que trop rêver les Togolais en 2012 et quelques mois en 2013.


Ces réserves de OBUTS ne sont pas seulement dans les rangs de ce parti mais également du MRC (Mouvement des Républicains Centriste), un autre qui a fait autrefois l’expérience et les frais d’un cheminement avec l’ANC de Jean-Pierre Fabre au sein d’au moins un regroupement. Pour son président en la personne d’Abass Kaboua, cet appel du candidat malheureux à la présidentielle de 2015, selon les résultats officiels, n’est que l’aveu de la « panne » de vision de sa part pour le Togo et les Togolais.


« Je crois que Jean-Pierre Fabre a un problème de vision et de compréhension des termes qu’il utilise lui-même. Il ne fait pas un travail à la base, voila quelqu’un qui a délibérément cassé l’opposition, il revient à la charge pour lancer un appel à la mobilisation générale des forces démocratiques », a aussi ajouté le président du MRC. Enfin, il se veut catégorique quant au statut de Jean-Pierre Fabre : « Jean-Pierre Fabre est totalement disqualifié pour être à l’avant-garde de quelque combat que ce soit, lié au devenir de ce pays ». Cette analyse de situation saurait-il être partagé par les membres de l’ANC qui n’ont fait que trop souler les autres leaders de l’opposition d’une relative popularité lorsqu’il s’est toujours agi de mettre en place le directoire des regroupements politiques de l’opposition, ou encore se choisir les candidats pour des scrutins ? La question reste posée.

En tout cas, député à l’Assemblée nationale et ancien ministre UFC dans deux gouvernements de l’après accord RPT/UFC avant de créer il y a un moment son propre parti, le FPD, entendez Front patriotique pour la démocratie, Djimon Oré n’a pas attendu la réponse à cette interrogation pour continuer par s’accrocher à son idée de transition qui peine toujours également à faire foule. Celui-ci ne réduit les propos de Jean-Pierre Fabre qu’à une forme de communication, sinon à une formule avant de poursuivre que « la nouvelle donne politique du Togo n’a rien à voir avec de pareille formule tout simplement parce que le Togo n’est pas encore dans une vraie démocratie à l’instar des pays comme le Sénégal, le Ghana et autres ».

«Il faut d’abord, avant tout alliance d’ordre électoraliste, penser à aller à une période transitoire au cours de laquelle, les vrais problèmes et les vraies questions à savoir comment asseoir les fondamentaux de la démocratie, comment réconcilier le peuple togolais avec lui-même, comment poser les bases du développement harmonieux du pays, seront débattus », oppose-t-il une nouvelle fois à toute idée qui tend à mettre en place un creuset de partis politiques de l’opposition. Sera-t-il entendu un jour ?
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires